Cet opus marque le début d'une nouvelle étape dans l'odyssée de Randy Weston sur la planète, le fringant octogénaire se muant en explorateur intrépide des rythmes africains.

En 2011, année du bicentenaire de la naissance de Franz Liszt, Claire-Marie Le Guay confirme sa grande passion pour le compositeur et nous livre ce récital formidablement construit et d'une grande maturité ! Avec l'épique et grandiose Après une lecture de Dante (Fantasia quasi sonata) qui compte parmi les plus belles réussites des Années de pèlerinage (2ème année, Italie), la sombre et grande Sonate en si mineur, souvent considérée comme la plus haute réalisation pianistique de Liszt et la Deuxième ballade, toujours en si mineur, composée peu après la Sonate, aux sonorités typiquement lisztiennes.

Le jazzman n'est pas une sommité comme les autres. Chez lui, le risque est une seconde nature. Il continue à multiplier les rencontres aventureuses sur scène, en exemplaire praticien du jazz improvisé ; il continue à jouer de la musique classique comme un défi lancé à son brio d'instrumentiste ; et il continue à aborder l'enregistrement comme un bonheur hautement périlleux. Pour ce disque (trois ans après Birdwatcher), il a constitué une fois de plus un nouveau groupe. Pour ceux qui aime se situer sur la cartographie des musiques d'aujourd'hui, deux noms brillent immédiatement, ceux de Jack DeJohnnette, batteur émérite à la science inépuisable, et de Bojan Z, l'ami pianiste qui a co-réalisé le disque.

A l'occasion des 150 ans de la naissance du compositeur français, Universal Classic fait reparaître sous label Decca l'intégrale de l'ouvre pour piano enregistrée par Philippe Cassard entre 1989 et 93.

Pour réinterpréter la musique du pianiste John Lewis à qui il rend hommage ici, Christian Escoudé fait chanter tout ce qu'il touche. Entouré de deux souffleurs de talents : Stéphane Belmondo (trompette/bugle) et Lew Tabackin (saxophone ténor et flûte), du guitariste Jean-Baptiste Laya, de Thomas Bramerie à la contrebasse et du batteur Billy Hart, qui passe depuis plus d'un demi-siècle pour l'un des batteurs les plus créatifs de la scène du jazz, il se montre aussi loyal envers Lewis que fidèle à soi-même.

Enregistrant pour la première fois seul au piano, Thomas a conçu ses morceaux comme autant de fragments d'un discours amoureux. Issu d'une famille d'artistes célèbres depuis cinq générations, le jeune prodige parisien déjà auréolé d'une victoire du jazz vient, à tout juste 25 ans, de fêter ses 10 ans de carrière. Pénétré de fougue et de douceur, de conflits puis de réconciliations, sa musique est tout autant portée par la puissance tellurique de l'instrument que par son insoutenable légèreté. (Electre)