Anna is moe. Ze gaat naar bed. Maar eerst moet ze haar tanden nog poetsen. Anna pakt haar tandenborstel en mama doet er speciale peutertandpasta op. Dan kan het poetsen beginnen...

Vandaag gaat Anna naar de tandarts. Die kijkt in haar mond en zegt dat ze mooie tanden heeft. Alleen kan ze beter zonder tutje slapen. Anna weet niet of ze dat kan. Maar ze probeert het toch. Een voor een gaan haar tutjes in de vuilnisbak. Maar dan moet Anna naar bed...

1944. Quelque part au bord du Danube. Des enfants, victimes de drames terribles, surgissent d'un peu partout. Ils maraudent pour vivre et mènent une existence à moitié sauvage, craignant autant leurs semblables que les adultes... Ils forment, petit à petit, une bande de pillards régie par la loi du plus fort. Les paysans les chassent à coup de fusil, les forces de l'ordre essayent de les maîtriser. Afin de leur échapper, la bande de gosses finit par se réfugier dans un château habité par un chef d'orchestre retranché du monde... D'abord malmené, le musicien parviendra à gagner leur confiance...

Assistants de saint Nicolas, les mini-Pères Fouettard se cachent à l'insu des enfants pour savoir s'ils sont sages, afin de leur distribuer, ou non, des cadeaux à Noël.

Les petits-enfants de grand-père sont venus passer la nuit chez lui. Avant d'aller au lit, ils entament une partie de cache-chache.

Il existe des objets qui ressemblent à des parties de corps d'animaux. A l'aide de volets à soulever, l'enfant découvre le lien entre le chapeau d'un champignon et une coccinelle ou celui entre un pinceau et une chèvre.

Het is een natte en koude winter. Heksje Mimi loopt boos met haar winterlaarsjes door de regen. Ze heeft er genoeg van. Ze wil geen regen, ze will sneeuw! Mimi pakt haar toverstokje en probeert een echt sneeuwtapijt te toveren. Dat is best moeilijk. Gelukkig is Roosje er om haar te helpen.

Vandaag is het feest. Anna's familie komt op bezoek/ Mama bakt een lekkere taart en papa dekt de tafel. Anna mag de gasten ontvangen: haar nichtjes Lotte en Lisa, haar neefjes Bas en Basiel en oom Koen... O, en tante Kiki heeft zelfs cadeautjes meegebracht!

Anna décide de mettre à la poubelle toutes ses tétines afin d'avoir de belles dents. Ce choix s'avère être néanmoins un moment difficile.

La révolution 1956 à travers le regard de deux enfants. Le premier jour de la révolution deux frères, Tomi et Anna-Marie n'en aperçoit rien des événements, ils sont seulement heureux de ne pas devoir à aller à l'école. Leur Papa rentre du travail, et raconte qu'il a eu le courage de gifler un collègue, mouchard du parti. Les enfants voient deux trous de balle dans le pain de la grande-mère qui vient de rentrer à la maison. La famille voyant que quelque chose d'important est en train de se passer dans le pays est confuse et essaie de comprendre les événements toute en gardant leur calme. La situation n'est pas évidente car la grande-mère est communiste et malgré que les parents ne le sont pas, ils s'attendent aux éventuelles représailles des révolutionnaires. Les enfants vivent leur vie d'enfant, sortent de la maison, ne souciant pas du tout des dangers qu'ils courent dans les rues. Tomi commence à se poser des questions par rapport à la sexualité et Anna-Marie, plus petite, n'arrête pas d'énerver toute la famille et de faire des bêtises en ignorant complètement les conséquences éventuelles. Au fil des événements la liaison familiale s'affaiblit et la mère veut quitter la famille et le pays avec son amant. Quand Tomi montre les symptômes de la coqueluche, elle décide de rester.

Le jeune Tako, élevé dans le souvenir de son père, chirurgien mort durant le siège de Budapest en 1945, nourrit ses petits camarades de récits glorieux et fantasmés mettant en scène son père en partisan aux exploits héroïques. L'enfant inconsolable empêche sa mère de se remarier avec un autre homme. Devenu étudiant, pour retrouver le souvenir du père défunt, il part à la rencontre des médecins et infirmiers qui l'ont fréquenté. Pendant le soulèvement de 1956, il tombe amoureux d'Anni, une étudiante juive qui a également perdu son père, mort en déportation. Grâce à elle, le présent vaincra le passé et le besoin du mythe rassurant. Tako est maintenant prêt à s'affranchir et à se créer une existence autonome.

Un jeune couple d'ouvriers voit sa relation se détériorer au fil du temps, dans la Hongrie communiste des années 80... Tourné à la manière d'un documentaire, Béla Tarr examine avec minutie la vie des personnages pour savoir ce qui les amène à une telle situation. Un film cru, profond et dérangeant à la fois, qui selon Jonathan Rosenbaum correspondrait aux premières incursions de Béla Tarr dans le style social réaliste de John Cassavetes.