C'est avec Chopin que Nelson Freire a débuté sa fructueuse collaboration avec Decca au début du siècle. A l'occasion de ses 70 printemps, le pianiste Brésilien enregistre son troisième album consacré à son compositeur de prédilection.

En décembre 2008, Alfred Brendel concluait sa carrière de concertiste après soixante années de scène. Les dernières apparitions en public d'un des plus grands pianistes du monde ont été enregistrées pour constituer aussi son ultime parution en CD. Lors de son dernier récital à Hanovre, il honore les compositeurs auxquels il a été le plus souvent associé durant toute sa carrière : Haydn, Mozart, Beethoven et Schubert. Moments mémorables, ces concerts d'adieu révèlent un musicien en parfaite maîtrise de son art et constituent un beau salut du maître à ses auditeurs.

Le pianiste brésilien enregistre Liszt pour la première fois de sa longue carrière discographique chez Decca. L'attrait de ce disque réside également dans le programme, que Nelson Freire a sélectionné lui-même avec la plus grande attention. On y retrouve l'intégralité des Consolations, mais aussi des extraits des Années de pèlerinage, des Rhapsodies hongroises et le sublime Harmonies du soir, un extrait des Douze études d'exécution transcendante.

A l'occasion du bicentenaire de la naissance du compositeur allemand, Mitsuko Uchida a choisi de lui rendre hommage en enregistrant les deux ouvres pour piano solo qu'elle préfère. Le raffinement du jeu de la pianiste japonaise met en lumière la complexité émotionnelle de ces pièces. Schumann a en effet composé Davidsbündlertänze au moment où il reprenait contact avec sa bien-aimée, Clara, dont le père était farouchement opposé à leur union, c'est donc l'exacerbation des émotions qui domine cette ouvre. Quant à la Fantaisie en Ut majeur, c'est une pièce tout en introspection.

Capté à Athènes, cet enregistrement d'un grand classique de l'opéra baroque a été réalisé sur les instruments anciens de l'ensemble Armonia Atenea dirigé par George Petrou.

Trop souvent et injustement oublié des enregistrements, le Concerto pour violon de Dvorak est pourtant une pièce maîtresse du répertoire romantique. Julia Fischer a choisi de le coupler avec le célébrissime Concerto pour violon de Bruch, qu'elle considère comme le compagnon naturel de celui du compositeur tchèque.

Julia Lezhneva, Franco Fagioli et Diego Fasolis, trois stars du Baroque se sont réunies pour enregistrer la plus populaire des ouvres chorales de Vivaldi, et deux autres cantates pour voix soliste. Tandis que Julia Lezhneva prête sa voix sereine et élégante au magnifique motet Nulla in mundo pax sincera, Franco Fagioli, considéré comme l'un des plus grands techniciens vocaux actuels, enregistre le célèbre Nisi dominus. (Electre)