Au cours de ses presque 15 ans de carrière, le duo a publié quatre albums. Chacun d'entre eux résonne telle une déclaration artistique fiévreuse, brute et énigmatique, érigée sous la tension et l'anxiété, pour autant, aucun de ces albums ne sonne comme le précédent. Il aura fallu cinq ans pour que Ash & ice succède à Blood pressures, un délai essentiellement dû aux cinq interventions chirurgicales de la main qu'a subit Jamie Hince et qui l'ont forcé à réapprendre à jouer de la guitare avec un doigt définitivement endommagé. Là où l'ambiance des albums précédents était au détachement et à l'austérité émotionnelle, hantée par une colère sourde, les 13 chansons qui composent cet opus sont plus discrètes, moins tumultueuses et plus touchantes, exposant les sentiments contradictoires liés à une relation complexe et dévorante. (Electre)

Troisième album de Malkmus en trois ans, Traditional techniques est un disque folk avant-gardiste et instantanément familier. Il vient clore le triptyque entamé avec le léger mais audacieux Sparkle hard (2018) avec les Jicks et les expériences électroniques de Groove denied (2019). Centré sur la guitare acoustique à 12 cordes de Malkmus, sur laquelle s'ajoute la guitare de Matt Sweeney (Bonnie 'Prince' Billy, Chavez), Traditional techniques est le fruit du travail de l'auteur compositeur et de l'ingénieur et arrangeur studio Chris Funk (The Decemberists).

FFS est un super groupe né de la collaboration entre Franz Ferdinand et Sparks. Telle une mutation fascinante entre les deux formations, cette collaboration ne se résume pas à l'addition des quatre écossais et des légendaires frères américains Mael mais à un véritable nouveau groupe, une création pop à part entière. L'album se compose de 12 titres produits par John Congleton (David Byrne, Anna Calvi, St Vincent... ) et enregistrés aux RAK studios de Londres.

Le groupe punk-rock de Détroit, Protomartyr, dévoile son nouvel album, Formal Growth In The Desert. Un témoignage de 12 titres pour « continuer à vivre », quand tout semble incroyablement difficile. Acclamé pour ses assemblages caustiques de politique et de poésie, la musique de Protomartyr est ici plus spacieuse et dynamique que jamais.Ayant longtemps servi de directeur musical officieux du groupe, le guitariste Greg Ahee a coproduit Formal Growth In The Desert aux côtés de Jake Aron (Snail Mail, L'Rain).Tour en préservant sa hargne, Protomartyr est passé du groupe punk teigneux à celui capable de tourner dans le monde entier et d'inviter Kelley Deal des Breeders à l'accompagner sur scène lors de sa dernière tournée.L'album s'ouvre dans la douleur, puis la traverse et s'ouvre sur un torrent sonore qui la balaie délicatement, ce qui est totalement nouveau pour Protomartyr.

Après quatre ans d'absence, découvrez le cinquième album solo de ce prodige de la musique électronique, fondateur de Fridge et collaborateur du mythique batteur de jazz, Steve Reid. Toujours aussi expérimental, passant d'un son électro minimal plutôt groovy vers un électro rock instrumental, il ne cesse de nous surprendre.

Le terme postpunk n'avait jusqu'ici jamais rimé avec perfection : un seul album et pas une note de trop, pas un seul défaut, mais un assemblage minimaliste pour un résultat d'une pureté unique. La version originale est agrémentée d'un second disque composé de 26 titres inédits, rares et démos.

Après Relatives in descent, son album immersif de la vie américaine sorti en 2017, son EP Consolation en collaboration avec Kelly Deal en 2018 et la réédition de son premier album No passion all technique en 2019, le quartet américain de post punk continue d'étendre ses sonorités avec Ultimate success today sur le label Domino. Enregistré aux Studios Dreamland Recording, une église datant de la fin du 19e siècle au Nord de New York, le disque a été co-produit par le groupe et David Tolomei (Beach House, Future Islands, Dirty Projectors). Il accueille des collaborations avec des musiciens tels que Nandi Rose alias Half Waif ou encore la légende du jazz Jemeel Moondoc. Entre post punk, rock viscéral, compositions modernes et influences jazz, cet opus de Protomartyr est un manifeste immersif et renversant de notre société actuelle.

Douze chansons pures et dures, effrontées et agressives mais aussi très mélodiques à l'inspiration résolument sixties enregistrées au studio Black Box.

Là où autrefois se trouvait Superwolf, se trouve maintenant Superwolves, le nouvel album et progéniture de Matt Sweeney et Bonnie Prince Billy. Ils sont rejoints par moments par des invités de renoms, tels David Ferguson, Mike Coltun ou encore Mdou Moctar. Bonnie Prince Billy y chante comme jamais.

Time Skiffs succède à Painting With, le dernier album studio du quatuor paru en 2016. Il se compose de neuf morceaux enregistrés par Avey Tare, Deakin, Geologist et Panda Bear au cours de l'année 2020 et mixés par Marta Salogni (Bjork, black midi). Telle une conversation entre quatre amis d'enfance, Time Skiffs résonne comme à l'époque de leurs débuts incertains ou de l'apogée de Strawberry Jam. Ces neuf chansons sont des lettres d'amour, des signaux de détresse et des hymnes à la relaxation. Elles sont imprégnées du don d'émerveillement si singulier d'Animal Collective pour l'exploration. On y trouve des harmonies riches, des textures si fascinantes qu'on désire en décoder la magie, des rythmes si remarquables qu'on cherche à en démêler les sources. Voici Animal Collective, post 2020, toujours en avance sur notre temps.

Avec plus de 25 ans de carrière et dix albums, Chan Marshall, alias Cat Power, est l'une des voix les plus influentes et reconnues de sa génération. Les oeuvres de Cat Power résonnent à travers le temps et défient les genres, notamment ses reprises qui occupent une place cruciale dans son catalogue. Chan Marshall parvient à réinventer et se réapproprier les titres d'artistes aussi emblématiques et divers que The Rolling Stones, Phil Phillips ou encore Rihanna. Produit intégralement par Cat Power, Covers complète une trilogie entamée avec Jukebox (2008) et The Covers Record (2000). Elle revisite des titres de Frank Ocean, Lana Del Rey, Iggy Pop, The Pogues ou encore Nick Cave, ainsi qu'une de ses propres chansons.

Le premier album solo de Beth Gibbons. Produit par James Ford (Arctic Monkeys, Depeche Mode) & Beth Gibbons. Composé de 10 magnifiques nouveaux titres enregistrés sur une période de 10 ans, l'album a été produit par James Ford (Arctic Monkeys, Depeche Mode) & Beth Gibbons, avec une production additionnelle de Lee Harris (Talk Talk). Lives Outgrown est, à bien des égards, l'oeuvre la plus personnelle de Beth Gibbons à ce jour, résultat d'une période de réflexions et de changements marquée par de nombreux « adieux ». Outre son travail au sein de Portishead, son album Out Of Season avec Rustin Man (2002) et l'enregistrement live de Symphony Of Sorrowful Songs de Górecki (2014), Beth Gibbons a récemment collaboré avec Kendrick Lamar sur le titre 'Mother I Sober' extrait de son album Mr Morale & the Big Steppers (2022).

Ecrit et produit par Avey Tare, Eucalyptus a été pensé dans sa chambre à Los Angeles et développé la nuit en Californie. Dès la première écoute, l'album plonge l'auditeur dans l'univers atypique et coloré de l'artiste. Il a fait appel à son acolyte Josh Dibb - alias Deakin d'Animal Collective - pour l'enregistrement, à Eyvind Kang pour l'arrangement des cordes, et aux musiciennes Angel Deradoorian (Dirty Projectors) et Jessika Kenney. En résulte ainsi un disque électroacoustique à écouter au lever du jour et à la tombée de la nuit. (Electre)