Le célèbre saxophoniste norvégien rend hommage ici à Jalaluddin Rûmî considéré comme le plus grand poète mystique de la langue persane et l'un des plus hauts génies de la littérature spirituelle universelle. Cet album reflète toute la poésie de l'écrivain en s'inspirant des versions anglaises contemporaines de ses poèmes de Coleman Barks et Kabir Helminski. Le musicien retransmet à merveille toute la musicalité des textes et y apporte également une orientation Nordico-Orientale. (Electre)

Ce premier album du duo est une merveille d'inventivité et de complicité composé de pièces qui sont autant d'hommages à quelques-unes de leurs principales influences : les pianistes Cecil Taylor, Muhal Richard Abrams ou encore Geri Allen mais aussi le peintre et sculpteur Jack Whitten. (Electre)

Un des grands plaisirs de l'album précédent de Mathias Eick sur ECM, Midwest, était de faire entendre la sonorité veloutée de sa trompette entrer en relation avec le violon, une combinaison instrumentale que l'on retrouve sur Ravensburg poussée encore plus loin dans ses potentialités. Dans ce nouvel orchestre, le violoniste est Hakon Aase, l'un des musiciens les plus en vue de la nouvelle scène norvégienne que les plus attentifs parmi les amateurs d'ECM auront déjà repéré pour ses interventions inspirées dans le groupe de Thomas Stronen. Le groupe habituel d'Eick est également renforcé ici par l'addition du batteur et percussionniste Helge Andreas Norbakken, dont la complicité avec l'autre batteur de la formation, Torstein Lofthus, s'avère constamment remarquable. Eick démontre par ailleurs dans ce disque toutes ses qualités de compositeur, posant les fondations de sa musique sur des rythmes d'une grande force motrice, pour mieux laisser se déployer des mélodies enlevées en une série de pièces qui au final finissent par constituer une sorte de portait de famille collectif. (Electre)

Premier album chez ECM pour ce trio nippon/français/allemand mené par le très lyrique batteur Shinya Fukumori qui est aussi le principal compositeur du répertoire proposé ici. Un leader qui se révèle être un mélodiste aussi fin que porté sur les timbres et l'espace mais aussi un instrumentiste dont le jeu aux mille couleurs qui aime donner de l'espace à l'expressivité de ses accompagnateurs, le saxophoniste ténor Matthieu Bordenave et le pianiste Walter Lang. (Electre)

Il faisait partie de ces géants discrets du jazz moderne, improvisateur audacieux autant que compositeur talentueux de mélodies magnifiques et insidieusement novatrices. Sa riche discographie comprend de nombreux albums considérés désormais comme des classiques du jazz contemporain. C'est en décembre 2013 qu'il entra en studio pour enregistrer cet ultime disque. Pour cette séance inspirée, enregistrée au studio Abbey Road et présentant essentiellement des compositions originales de Wheeler écrites récemment, Kenny s'est entouré de quelques-uns de ses musiciens préférés : Stan Sulzmann, John Parricelli, Chris Laurence et Martin France y démontrent toute l'étendue de leur complicité, intervenant tous en solo de façon très convaincante mais faisant surtout preuve d'un sens de l'interaction organique proprement stupéfiant pour offrir un écrin rêvé au lyrisme tendre du bugle de Wheeler.