René Pommier a réuni dans ce livre quelques articles relatifs à la littérature du XVIIe siècle publiés dans diverses revues universitaires. Ces articles illustrent les deux principaux aspects de son oeuvre, d'un côté la polémique, une polémique souvent féroce, mais qui repose toujours sur une argumentation très rigoureuse et, de l'autre, le goût passionné de l'explication méticuleuse et raisonnée des textes littéraires. Les trois premiers articles, qui s'emploient à réfuter les thèses de Lucien Goldmann, relèvent au premier chef de la polémique tandis que le quatrième, consacré à Cinna, est essentiellement constitué d'une longue explication de texte. Le cinquième fait une part égale à la polémique et à l'explication de texte, puisqu'il réfute la thèse de tous les critiques qui ont voulu voir dans Amphitryon une pièce à clé, évoquant les amours illégitimes de Louis XIV, en s'appuyant principalement sur une étude attentive de la dernière scène de la pièce, dont ces critiques ont méconnu le comique

Dès la parution de Thérèse Raquin en 1867, la critique se mobilise contre le naturalisme. C'est dans ce contexte de réception mouvementée, qui atteint son apogée en 1879, que vont foisonner les parodies, dont Zola est une cible privilégiée. Cette anthologie de récits, poèmes parodiques et parodies théâtrales offre un reflet déformant et multigénérique de l'esthétique naturaliste.