Après quelques silences, le groupe bruxellois V.O. fait peau neuve et s'offre le plaisir de revenir en son sous le nom de River Into Lake. Né il y a plus de 15 ans, il sortait son premier album Pictures en 2005 sur l'ancien label bruxellois Matamore, puis Obstacles en 2008 et On rapids en 2012, produit par John McEntire (Tortoise / The Sea and Cake). ? la tête du projet, on retrouve Boris Gronemberger (ex-musicien pour Girls in Hawaii et Françoiz Breut), accompagné de ses fidèles compagnons qui n'ont cessé de faire fourmiller la scène belge actuelle, sur albums, mais également dans des spectacles de danse, en théâtre et pour des musiques de films. Entre 2017 et 2018, ils se mettent à écrire de nouveaux morceaux et se réunissent dans une maison pour enregistrer cet album. Un magma de sonorités et de rythmiques faisant la part belle aux synthétiseurs et aux boîtes à rythmes analogiques. Un hymne à la beauté de la vie et de l'univers, qui traite des problématiques du moment, du fait de s'affranchir des peurs, d'aller de l'avant. (Electre)

Après un premier EP autoproduit en 2015, Yokai s'apprête avec joie à retrouver la scène, muni de son premier album studio éponyme. C'est un talisman kaléidoscopique où l'esprit singulier, aventureux et déroutant du groupe se retrouve gravé mais en rien figé. ? travers huit titres, c'est un maillage de compositions ciselées, de grooves hypnotiques et d'improvisations sauvages qui prend vie, affichant un métissage résolument contemporain entre jazz, musiques ethniques et rock aux accents psychédéliques. Difficilement classable, la musique de Yokai se situe au confluent de l'éthio-jazz, des compositions cosmiques de Sun Ra, du krautrock des allemands de Can tout en conservant des sonorités profondément modernes. (Electre) (Electre)