Pourquoi le Père Noël oublie-t-il toujours les animaux des bois ? Papa Loup-blanc décide de remédier à cette situation et se rend à la ville pour y découvrir les cadeaux tant convoités. Malheureusement, il oublie son déguisement en essayant un circuit automobile électrique et provoque la panique dans le magasin. Jouant sur l'anthropomorphisme, Michel Gay nous offre ici un album aux aquarelles en demi-teintes, où la tendresse camoufle l'invraisemblable, sans se priver de quelques coups de griffes au conformisme humain. (Lireloup - Françoise Hubaux)

Ce livre relate la visite d'un écrivain pour la jeunesse dans une classe qui aurait préféré de beaucoup voir arriver un personnage plus médiatique. Mais le visiteur se révèle être un monsieur drôle et farfelu, maître en imagination qui entraîne irrésistiblement les enfants dans le monde de la fiction.

Léo a très mal à une dent, mais il n'a aucune envie d'aller chez le dentiste. Même l'idée de la petite souris ne réussit pas à lui donner du courage. Heureusement, Félix, son meilleur ami va tout tenter pour lui venir en aide.

Avec ses amis, Benji le mouton et Suzana la chèvre, Nora part à la chasse aux trésors. Il leur faudra beaucoup de courage. Le plan parle d'animaux féroces et même d'un crocodile !

Anton aurait voulu partir en vacances avec des copains. Mais ce sont les parents de Max qui l'on invité à accompagner leur fils. Et si Anton est le meilleur ami de Max, la réciproque n'est pas vraie. Anton en prend son parti. Enfin moyennement, car les parents de son copain n'arrêtent pas de se disputer. Les vacances des gamins prendront cependant un tour étonnant lors d'une nuit d'hôtel en Espagne. Ce congé pourrait être le plus court de la vie d'Anton, le retour étant fixé au lendemain du départ, mais aussi le plus enrichissant: il se découvre un vrai ami et son père entame une nouvelle vie. Un beau texte bref, bien rythmé et au sujet original. Dès 8 ans. (MAD Lucie Cauwe)

"Que fais-tu près de ce trou, Benjamin ?" demande Simon. "J'ai vu un poisson jaune. Il a sauté très haut... Comme ça ! Et puis, plouf ! Il a replongé dans le trou. J'aimerais bien qu'il recommence." Benjamin et Simon attendent ensemble. Mais le poisson ne se montre plus...

Parce qu'elle aime l'orage, parce qu'elle fait quelques bêtises et que son émission préférée est La vipère obscure, toute la famille voit volontiers Lucie en démon. Et si j'en devenais vraiment un ? se dit-elle

Le vent de la taïga souffle sur ce beau conte russe où une fillette au coeur pur prend le parti d'un ours en cage. Mais comment l'innocente Natacha peut-elle triompher de la brutalité des hommes, des fouets et des fusils, et rendre à son ami sa liberté ? Une histoire touchante et une enfilade de pastels éclatants qui restituent avec brio toute la palette des sentiments les plus tendres. (Lire)

Quand Adrien reçoit une carte postale de Bretagne avec une petite algue collée sur l'enveloppe, il remarque tout de suite que sa lettre a un parfum particulier. Un parfum plutôt agréable. Il se souvient alors de toutes les odeurs qu'il connaît: de celles qu'il aime mais aussi de celles qu'il déteste. Son amie Alex a aussi un parfum préféré mais elle refuse de lui dire lequel. Plus Adrien y pense et plus il a envie de savoir ce que c'est

Il était une fois un homme qui avait deux fils, un château et une forêt. Le premier fils était sérieux et bien élevé. L'autre aimait courir à travers bois, on l'appelait Sauvage. A la mort du père, le premier hérita du château. Sauvage hérita de la forêt. Chacun recevait ce qu'il aimait. Mais la guerre survint, et alors le plus sage des deux ne fut pas celui qu'on croit...

Depuis toujours, dans la grande forêt, les petits rongeurs vivaient en bonne entente. Mais un jour, de gros nuages apparurent à l'horizon. Ce fut la saison des pluies... "Il y a forcément un coupable !" souffla Elmer, la souris grise

Des dessins qui composent un sympathique catalogue d'art traditionnel. Cent objets présentés dans leur situation d'origine puis confrontés à des objets similaires, issus d'autres régions. Cuillère, appuie-tête, récipient, couteau, plat, peigne, instruments de musique, parures quittent quelques instants l'abri de leurs musées pour reprendre vie dans ces pages justes. (MAD - Lucie Cauwe)

Voici les tamias rayés, drôles de petits écureuils qui habitent la grande forêt nordique. Tami et ses frères et soeurs sont nés dans un trou d'arbre. Leur mère les élève, leur apprend à se nourrir et à se méfier du danger. Mais, bientôt, Tami doit partir vivre seul et trouver un territoire. Que de dangers il devra éviter : renards, machines agricoles, etc. Et s'il survit, il lui restera encore à affronter le plus rude de ses ennemis : l'hiver...

Un jeune loup perd sa tribu et se blesse lors d'une chasse au caribou. L'album, où les illustrations aux teintes douces et floues tiennent la vedette, tient autant du documentaire que du narratif dans cette histoire de quête de la tribu.

D'étranges rumeurs couraient dans les campagnes danoises au XIXe siècle. On racontait que chaque ferme pouvait être choisie comme domicile par un lutin et malheur aux hommes s'il se révélait malfaisant. Gr^ce aux contes, on apprenait à se concilier ces jolis petits êtres au bonnet rouge et pointu, aussi puissants que rancuniers. A cette époque, nul ne doutait de leur existence, et bien des Danois étaient prêts à apporter leur témoignage pour aider tout un chacun à les reconnaître et à s'en méfier. Dans ce pays où le brouillard efface si souvent les contours des marais et des bois, la frontière entre la réalité et le fantastique, entre la vie quotidienne et le conte, est presque effacée. Et c'est cela que Nils Ahl nous fait découvrir en traçant un itinéraire poétique, inquiétant mais non dénué d'humour, à travers l'immense collecte d'Ewald Tang Kristensen. Et, comme il a choisi de conserver l'étonnant classement par genres de son illustre prédécesseur et que, comme lui, il a été sensible aux témoignages des hommes qui ne doutaient pas de l'existence de créatures mystérieuses, son recueil de contes s'est transformé en petit bestiaire fantastique

La vie de Pete est déjà chamboulée le jour où il se trouve dans les bras de Nicki, flirt de son mailleur ami. Mais l'annonce du Sida contracté par son frère transforme complètement cette vie d'adolescent américain gâté. Un roman de vie, franc et sensible présentant une bonne analyse des sentiments et des relations sociales

Nisse part à vélo sur la plage avec sa maman, bouée et pique-nique. Malgré une ondée soudaine, le petit garçon se baigne et s'aperçoit alors qu'il sait nager. De jolies images pleines d'observation amusée pour ce récit tout simple d'une journée au bord de la mer.

Quand Noah, seize ans, arrive de Pologne pendant l'été torride de 1947, il, est seul survivant juif de la ville de Kralov près de Cracovie. Hanté par les camps et les crimes nazis, il a l'air perdu et découragé. Les cours d'anglais prodigués à la demande de sa tante par Davita Dinn, une jeune fille à peine plus agée que lui, vont lui donner l'occasion de reprendre confiance en lui. D'autant qu'en apprenant vite et en dessinant pour la petite soeur de Davita, il retrouve le geste qui l'a consacré, avant le drame, comme l'élu, le premier à bâtir pour la synagogue de son village l'arche d'alliance (là où son gardées les tables de la loi). Il parvient alors à faire renaître les souvenirs de ces moments beaux et fort s partagés avec son frère et le vieux rabbin opiniâtre qu'ils avaient aidé, avec tout l'entrain de leur jeunesse, à remettre le lieu saint en état. Un roman tout en subtilité, en douceur, porté par l'attention bienveillante et patiente prodiguée à l'adolescent et rythmé par le temps qu'il lui faut pour se remettre sur ses pieds.

Un jour de la nuit des temps, Goha, le plus sage des fous, choisit Le Caire pour capitale. Et depuis, des contes innombrables, sages, drôles et merveilleux circulent dans la ville égyptienne. Kan yama kan, il était une fois ou il n'était pas, car ceci n'est qu'une histoire : c'est ainsi qu'ils commencent. Kan yama kan... Et Saïd, le pauvre paysan, apparaît coiffé de son bol en bois. Kan yama kan... La princesse muette finira-t-elle par parler ? Kan yama kan... Il y avait un marchand qui, avant de partir pour La Mecque, cacha son trésor dans une jarre d'olives. Kan yama kan, les contes s'envolent des terrasses, se disent dans les cafés, se répètent dans les cours des maisons. Tous les habitants du Caire les connaissent et tous leurs enfants les connaîtront. Ayyam Sureau, elle, les tient de sa grand-mère, Téta Amalia. Aujourd'hui, elle nous les fait découvrir en français et, avec eux, la recette infaillible pour trouver un ami véritable : " Il ne faut pas avoir beaucoup d'amis. Certains t'aimeront pour ton argent, d'autres pour ton pouvoir. Rares sont ceux qui t'aimeront pour toi-même. - Mais, mère, interrompit le jeune prince attristé, comment les reconnaître ? - C'est simple, mon fils. Chaque fois que tu voudras éprouver un ami, invite-le à partager ton petit déjeuner. Fais-toi servir trois oeufs durs et observe ton invité..."

Louise a peur de tout et elle a l'impression de n'être aimée de personne. Ni de Nicolas, dont elle est amoureuse en secret. Ni de Nieves, qui était jadins son amie. Ni de son père, qui est toujours sévère, déçu ou en colère parce qu'il aurait nettement préféré avoir un fils, et pour d'autres motifs plus obscurs. Rien de tout cela n'a aucune raison de changer. Sauf si les fées existent. Et quand, comme Louise, on est trop malheureux pour croire encore aux humains, on a le coeur prêt à croire aux fées. Tout arrive grâce à Esther, une clocharde extraordinaire qui vit sur le trottoir en bas de chez Louise. Elle lance des injures à ceux qui lui donnent de l'argent. Louise, elle, croit bien faire en lui prenant pendant son sommeil les trois pièces d'or qu'elle voit briller sous ses guenilles. C'est pour les lui rendre plus tard. Pour que personne d'autre ne les vole. Et bizarrement, Esther prend Louise la voleuse en amitié. De ce genre d'amitié qui fait réfléchir, donne confiance, permet tous les rêves et fait descendre les fées sur terre...

Une histoire forte et poétique sur la jalousie et l'amitié où un renard solitaire essaie de séparer un chien et une pie blessée qu'il porte sur son dos pour lui donner l'illusion de voler encore. De pleines pages d'illustrations aux belles couleurs intenses, chaudes comme l'incendie qu'elles évoquent et comme le pelage flamboyant du renard. (Bibliotheca - J. TURIN)