Berthe Kayitesi a 15 ans quand ses parents sont massacrés en 1994, lors du génocide des Tutsis du Rwanda. Elle évite la mort de justesse et vit quelques mois au Congo, où elle assiste à l'exode des assassins. Puis, comme de nombreux enfants orphelins dans le Rwanda d'après, elle se retrouve chef de famille et se consacre à la survie de ses frères et surs. Plus tard, alors qu'elle vit et poursuit ses études au Canada, elle est rattrapée par ce qu'elle a vécu et s'interroge sur cette expérience d'adulte forcé, ainsi que sur sa vie de femme désormais. Elle entreprend alors de revenir sur ce qu'elle a vécu, depuis son enfance jusqu'au moment où on lui a demandé de raconter. Demain ma vie porte sur le génocide mais davantage encore sur la survivance et l'après. Tout au long de son ouvrage, Berthe mêle à son récit interrogations et réflexions sur le passage de la survie à la vie, sur le rôle qu'y joue le témoignage, sur les pièges aussi qu'il peut tendre, sur le dialogue difficile avec les criminels, sur le dépassement de l'identité de victime.

Des passionnés de littérature (Bernard Banoun, Xavier Galmiche, Christine Lecerf, André Markowicz, Jean-Yves Masson, Claude Mouchard, Pierre Pachet, écrivains, traducteurs, critiques littéraires) parlent de quelques grands écrivains européens qui ont eu pour Mozart une véritable passion et qui en ont fait un moteur, ou un motif, de leur création littéraire : Goethe, Pouchkine, Edouard Mörike, Sören Kierkegaard, Vladimir Holan, Ingeborg Bachmann, Thomas Bernhard. Sept courts essais, sept évocations qui invitent à une promenade dans une Europe littéraire et musicale qui sort des sentiers battus

Cette fiction relate la vie d'une femme prise en flagrant délit d'adultère et sauvée de la lapidation par Jésus : son enfance, son mariage malheureux avec un marchand, sa découverte de l'amour, sa fuite.

Dialogue sur la vie et le temps, à mi-chemin entre le théâtre et le roman. Un homme et une femme au seuil de la vieillesse parlent en attendant leurs enfants qui doivent venir déjeuner. Comme ceux-ci tardent à arriver, une inquiétude s'installe, qui se déplace peu à peu et touche les domaines les plus profonds de l'existence. Ils évoquent ce que leur vie aurait pu être, leurs rêves, leurs amours.

Recueil de poésie sur les drames causés par le bombardement atomique d'Hiroshima et la dignité de l'homme qui ne capitule pas devant eux. L'auteur avait 28 ans quand la bombe atomique explosa et 36 ans quand il succomba d'une leucémie, conséquence de l'irradiation.

A la mort de sa mère, Simon retourne dans son pays natal et se remémore la vie de la famille dans le bassin minier de la Ruhr vers la fin des années 1960 : un père d'abord agriculteur puis minier, une mère frivole rêvant d'une autre vie et possédant un formidable appétit de vivre.