Hommes et femmes sont-ils vraiment faits pour vivre ensemble ? C'est à cette question épineuse que l'auteur tente de répondre.

Un petit criminel est trouvé abattu, le visage défiguré. Cela n'éveille pas beaucoup l'attention, mais quand l'avocat de la victime est également trouvé assassiné, l'affaire prend une autre tournure. La police entrevoit alors le tableau d'une mafia de la drogue particulièrement originale. ©Electre 2018

Le super groupe scandinave a commencé sa carrière en prenant le contrepied de la convention et, 18 ans plus tard, c'est toujours le cas. Pet variations, un mélange de jazz passionné et de classicisme contemporain réinventé, se démarque une fois de plus de la norme. Chaque morceau est un plaisir, à la fois une aventure et une célébration. Utilisé à tort et à travers l'expression "chef-d'oeuvre" a quelque peu perdu de sa valeur. Contentons-nous de dire que Pet Variations restera sans aucun doute un pilier de la remarquable discographie du groupe. (Electre)

Hanna Paulsberg dédie cet album à Hatchepsout qui fut l'une des cinq reines pharaonnes de l'Egypte antique ainsi qu'à toutes les femmes fortes de notre histoire qui, confrontées à la discrimination des genres, ont dû se battre contre les inégalités. Depuis que Jan Garbarek l'a propulsé sur le devant de la scène internationale à la fin des années 80, et plus spécifiquement après le succès de l'ascétique Officium en 1994, le jazz norvégien a souvent été considéré comme étant détaché émotionnellement, sans pour autant être totalement dénué de passion. Plus récemment, avec l'émergence d'une nouvelle génération de musiciens norvégiens alignés sur le créneau du mouvement electronica, la scène jazz a acquis une réputation parallèle, obnubilée par la technologie et excessivement autoréférentielle. Le Hanna Paulsberg Concept se joue des stéréotypes. Mené par la saxophoniste ténor, le groupe est profondément ancré dans la tradition du jazz afro-américain. En effet, Daughter of the sun fait même directement écho au jazz africain, et plus particulièrement au style né dans les townships noirs de l'Afrique du Sud à l'époque de l'Apartheid. (Electre)

Hommes et femmes sont-ils vraiment faits pour vivre ensemble ? C'est à cette question épineuse que l'auteur tente de répondre.

Si vous demandez à un amateur de jazz de lister les plus grands albums de piano en trio, il est vraisemblable que son top 20 inclura : Concert by the sea d'Errol Garner, But not for me d'Ahmad Jamal, Sunday at The Village Vanguard de Bill Evans, au moins un volume des Standards de Keith Jarrett et des The art of the trio de Brad Mehldau. Mais ce délicieux troisième album du groupe d'Espen Berg, pourrait bien chambouler ce classement et y trouver une petite place ! (Electre)

Les albums en trio saxophone/basse/batterie incluent quelques-uns des classiques du post bop. Sonny Rollins a mis la barre très haut avec A night at the Village Vanguard en 1957. Albert Ayler encore plus avec Spiritual unity 7 ans plus tard. Le trio de Gard Nilssen joue dans un style qui célèbre la tradition tout en voulant la revitaliser. Le batteur/leader, le bassiste Petter Eldh et le saxophoniste André Roligheten partagent, entre autres, l'amour de Rollins pour la mélodie et les rythmiques enjouées. Ils partagent aussi la ferveur extatique et sauvage de Ayler. Il puise également dans l'héritage de Roland Kirk en soufflant simultanément dans son ténor et son soprano sur deux titres. On entend par ailleurs d'autres échos à l'histoire. (Electre)