Des extraits commentés des meilleures parties d'échecs de ces dernières années, complétés par des tests et des combinaisons inédites à retenir. Electre 2014

Dans ce texte prononcé lors d'une conférence à la Villa Gillet de Lyon en janvier 2004, le romancier américain D. Cooper décrit sa démarche artistique en mettant en rapport son oeuvre et sa vie. Alors que la lecture d'un fait divers le sauva de la démence, l'écriture lui permit de surmonter la violence qu'il subit durant sa jeunesse et la découverte de Sade et de Rimbaud lui ouvrit des horizons.

Les pratiques de lecture évoluent, les publics changent et les supports se modifient. L'essor des tablettes et des livres électroniques offre de nouvelles perspectives. Cela implique des changements pour les professionnels du livre.

Parue en 1921, cette histoire relate la déchéance d'un couple new-yorkais dans les années 1910, au début de la prohibition où aucune échappatoire n'est possible. Anthony Patch, 25 ans, est un orphelin mélancolique et désabusé qui n'attend rien d'autre de la vie que l'héritage d'un grand-père milliardaire, jusqu'à sa rencontre avec Gloria. ©Electre 2021

Michael Bon, restons nous-mêmes, et restons ici, mais finissons-­­­en. Il doit bien y avoir une chanson pour ça. Fan Une chanson de toi, Michael, mon cœur! Il y a une chanson de toi pour toutes les situations et pour toutes les humeurs. Michael Je l'ai cru longtemps, mais là, j'ai beau chercher, je ne vois pas. Une chanson qui dise à la fois la tristesse d'avoir raté sa vie et la fierté d'avoir rendu les gens heureux, ça n'existe pas.

Un recueil de nouvelles mettant en scène le champion d'un club secret de roulette russe, l'intégration et le rejet par une bande de quartier d'un petit garçon précoce, la passion démentielle d'un adolescent pour une fille intenable et la découverte de plaisirs interdits par une bande de filles au seuil de l'adolescence. Prix Formentor 2018 décerné à l'auteur pour l'ensemble de son oeuvre. ©Electre 2019

Une pièce de théâtre mettant en scène cinq objets, une lampe, une boîte à couture, un parapluie, un pèle-pommes et une amulette, qui, réunis dans un appartement, parlent de leur histoire, de leur origine, de leur vie et de ce qu'ils savent du monde, interrogeant le lien qui les unit à leur propriétaire absent. ©Electre 2019

La logeuse d'Enola a été kidnappée ! À l'origine de cette disparition : un message codé envoyé trente ans plus tôt, qui contient un secret d'État... La propriétaire d'Enola Holmes, Mrs Tupper, est ce qu'Enola a de plus proche de sa famille ces jours-ci, sans compter sur ses accrochages occasionnels avec son frère Sherlock. 1889, Londres. En rentrant chez elle, Enola découvre que sa logeuse Mrs Tupper a été enlevée. La jeune fille se jure de retrouver cette chère vieille femme. De filatures en fouilles acharnées, elle trouve un mystérieux message brodé sur un ruban de crinoline. Son enquête la mène bientôt à la célèbre Florence Nightingale, militante de l'amélioration des soins médicaux, en particulier auprès des blessés de la guerre de Crimée, trente ans auparavant. La grande dame pourrait bien être à l'origine du message crypté, qui, dévoilé, provoquerait un véritable scandale...Une nouvelle aventure captivante pour notre héroïne primée et imparable, Enola Holmes. Un roman poche à lire dès 12 ans

Christine Montalbetti raconte neuf petits déjeuners qu'elle a pris, les uns, dans des circonstances privées, les autres, dans des contextes institutionnels, avec quelques écrivains. Ces récits constituent des hommages discrets et délicats à ces auteurs, dont le portrait n'est jamais appuyé, mais seulement esquissé, presque fantomatique. Car ces textes s'inquiètent (et s'amusent) de notre fascination pour ce tout ce qui est people et qui hante le discours contemporain. Ils interrogent, implicitement ou dans un jeu explicite, notre curiosité, et les motivations de cette attente. Jouant avec notre désir, Christine Montalbetti, comme les personnages de ses Nouvelles sur le sentiment amoureux aime à pratiquer l'esquive. Les écrivains traversent ces petits déjeuners comme des présences douces, et le récit s'attache bien plutôt à saisir des états intérieurs, au travers de ces narrations, variées, contemplatives, humoristiques ou mélancoliques, et qui convergent vers un petit déjeuner dans un hôtel japonais qui se laisse furtivement gagner par le fantastique. Slalomant sur la difficile frontière entre ce que l'on révèle et ce que l'on retient, Christine Montalbetti fait aussi de ces Petits déjeuners... l'occasion d'un autoportrait ténu, dispersé, fragile.

Il ne faut pas dire de mal de l'hôpital. Tous ceux qui ont écrit pour le faire avaient raison. Mais il est tard. Les hôpitaux de campagne disparaissent, ceux des villes n'ont plus assez de lits. Alors ils vous jettent dehors.La première fois on est entrés, avec Jean, avec facilité. Opération en vue, il était inscrit. Ca lui suffisait, à Jean, il ne demandait pas beaucoup. Il orientait tout son corps vers l'espoir.L'hôpital est une grande machine qui vous dit par ses bruits métalliques, ses silences, la précision des gestes de ses femmes blanches, qu'on n'est pas condamné à mort. Ici on vous soigne. C'est vers cela que Jean allait. Il pouvait encore marcher, plus précisément il donnait l'ordre de marcher à ce qu'il appelait ses jambes de ferraille.Un jour il dit: c'est moi qui ai la meilleure place, dans la famille.Il nous fallait essayer d'être à la hauteur de cette phrase-là. On l'a fait.Les autres? On ne se parle pas, entre visiteurs, on ne se touche pas, on se voit.Je les vois encore. Ils traversent le grand parking à ciel ouvert, glacé, ils marchent vers celle ou celui qu'ils aiment avec un sac plein de jus de fruits trop lourd, avec des journaux ou des fleurs, avec n'importe quoi dans les bras.

Des strip-teaseuses évoquent les corps qu'elles ont vu passer dans l'espace d'un sex-show. Surgissent des réflexions sur l'anatomie, mais aussi sur la morale, les sentiments, la politique, la métaphysique, etc. (Electre)

La petite bête est sur son bateau qui file à toute allure. Bientôt le vent vient à manquer. La petite bête s'énerve.

Au grand désespoir du commissaire Liberty, sa collègue Nathalie Malicorne a un nouvel amant, le sculpteur Jim Z. Losange.

La petite bête voit une pomme sur le pommier. Elle la veut. Elle prend son élan, saute et s'écrase à terre. Au sol elle voit une fleur. Elle l'arrose et l'arrose encore. Elle peut alors grimper sur ses feuilles et attraper sa pomme.

Fin de la troisième partie d'un projet romanesque en six épisodes, qui relate la vie d'un personnage imaginaire. Dans ce texte, il raconte ses premières expériences amoureuses et littéraires. Il décrit l'exaltation qui en découle, bouillonnante, effervescente, profuse et émouvante. L'écriture s'étend, gouverne sa vie et lui donne son sens. Prix Transfuge du meilleur roman français 2016.(Electre)

Nous sommes en juin 2086. La fin du monde a bien eu lieu. Il ne reste plus que deux êtres humains sur toute la surface du globe : un vieil homme qui va mourir le lendemain et un jeune homme pour raconter la fin de l'histoire. Ces derniers survivants contemplent les ruines de l'humanité. Les guerres ont cessé. La soif et la faim ont disparu. Les monstres que l'homme avait créés ont peu à peu déserté le monde. Fallait-il une si grande destruction pour que l'on puisse de nouveau s'émouvoir devant la simple beauté d'une rose ? Faudra-t-il que l'homme meure pour qu'il mesure la grandeur de ce qu'il a été ?

Les encastrements géants pour les petites mains ! 4 pièces à encastrer pour découvrir les couleurs et développer la motricité fine Le bateau bleu La coccinelle rouge Le poussin jaune La chenille verte Une façon ludique d'apprendre les couleurs.Dès 2 ans.

Depuis 1992, J. Jouet écrit un poème par jour. D'années en années, les procédures ont varié, des séries se sont accumulées : contraintes pragmatiques ou formes fixes, investigations formelles, poèmes de rencontres... Parmi ces séries, il y aussi des poèmes du jour et de journal, extrait de la lecture du journal : des morales élémentaires, forme fixe fondée par R. Queneau.

Lorraine Ageval est une ancienne vedette du cinéma et de la chanson qui vient passer l'été auprès de deux amies après l'échec de son mariage avec un homme d'affaires suisse qui l'a éloignée du public. Elle cherche à reconstruire les éléments usés de sa vie en concevant de nouvelles raisons de continuer. (Electre)

A l'occasion d'un projet d'exposition, la narratrice relate sa rencontre avec une héroïne oubliée du second Empire, la comtesse de Castiglione, dont elle tente de retracer l'existence à partir d'un recueil de photographies retrouvé dans sa bibliothèque. Le rapport qu'a entretenu la comtesse avec son image et sa beauté fait s'interroger la narratrice sur l'image de la femme. Premier roman.

Alternant prose et vers, ce recueil poétique rassemble les pensées de l'auteur sur sa vie, ses colères, ses amours, ses rêves et ses héros. Prix du Zorba 2012.

Les Lavraut déménagent et tout le commissariat, Wallance en tête, vient leur prêter main-forte. Sont aussi présents la mère du commissaire Liberty, son supposé amant, Kevin Rocamadour, et son fils secret, Montgomery. Les voisins étant par définition détestables, le commissaire doit nettoyer le nouvel immeuble avant que son subordonné et sa famille s'y installent.

Popaul est un chaton très mignon et plein de malice. Chacune de ses activités, ici le sommeil, est prétexte à de petites scènes pleines d'insolence et de fraîcheur.

Le détroit d'Ormuz, qui relie le golfe Persique au golfe d'Oman est une voie maritime stratégique pour l'approvisionnement en pétrole et en gaz de l'Occident. La menace de son blocage par l'Iran et le risque d'un conflit dans la région sont redoutés et entraînent une course à l'armement. C'est dans ce contexte que Wax fait le projet fou de le traverser à la nage dans sa partie la plus resserrée.

Deux histoires parallèles composent ce roman : la première, contemporaine, est celle de José, un post-étudiant qui se rêve en Mark Zuckerberg mais dont la réalité de prof de maths à domicile est assez éloignée, la seconde se déroule au néolithique, dans la tribu matriarcale d'un ancêtre de José.

Publié pour la première fois en 1978, ce texte pose la question de l'injustice fatale, cosmique, celle de la naissance. En découle l'injustice ordinaire, la mesquine machinerie de la peur et de la survie. Pour survivre, les gens mènent des vies terribles dont la pièce, véritable encyclopédie des destins et des révoltes brisés, rend compte.