Philippe Laroch passe ici en revue les principaux romans libertins de l'époque, mais il accorde une attention particulière aux "Liaisons dangereuses" de Laclos, montrant par là que ce roman qui était censé peindre avec le plus de rigueur le système et les pratiques des roués est aussi celui qui indique le plus nettement l'échec social du libertinage. Après lui, le roman libertin devait rejeter toutes les règles mises au point surtout par Crébillon et proposer des réflexions nouvelles quasi révolutionnaires, objet du dernier chapitre de l'ouvrage consacré aux "nouveaux libertins" dont Sade montre l'échec, à son tour.