Ce journal couvre les cinq premiers mois de 1995, pendant la campagne électorale présidentielle française, au sortir de charge de François Mitterrand.

Marcel Frydman (1930) est docteur en sciences psycho-pédagogiques. C'est l’expérience acquise depuis la guerre qui l'a incité à s'orienter vers la psychologie, avec un intérêt particulier pour les aspects pédagogiques. Fin de l'été 1942, les premières rafles dans la capitale belge obligent Marcel Frydman, comme tant d'autres juifs, à se cacher. Après quelques mois dans les alentours de Bruxelles, il est conduit à l'institution de Cul-des-Sarts, un petit village proche de la frontière française. Il a juste 12 ans. Il y reste jusqu'à la libération, sous un nom d'emprunt et muni d'une fausse carte de ravitaillement. Ce sera ensuite d'autres "homes", avec d'autres enfants juifs n'ayant pas, comme lui, retrouvé un milieu familial normal. Dans ces institutions, Marcel Frydman croise souvent des éducateurs qui, bien que de bonne volonté, n'ont aucune formation adéquate. "En choisissant la psychologie, à l'ULB, j'avais donc le désir d'un peu compenser cette carence".

En 1968, deux jeunes décident de réaliser un court métrage à Liège. ©Electre 2021

Identification des facteurs qui ont favorisé ou freiné le développement positif du Dialogue Euro-Arabe ; analyse des relations culturelles, politiques, économiques et énergétiques.

A. Taets, âgé de vingt ans en 1940, a d'abord cherché à rejoindre Londres puis, entré dans la Résistance, il a été arrêté, interné à Saint-Gilles, envoyé en camp de travail et enfin, à Dachau. Peu de personnes ont eu la chance de survivre à un parcours aussi complet dans l'horreur, qui a duré quarante-deux mois. Un témoignage à garder présent à l'esprit.