Seul Alain Delon pouvait incarner Jef Le Samouraï, ce personnage de gangster élégant et solitaire au regard bleu glacial, vêtu d'un trench-coat au col relevé et coiffé d'un chapeau. Un de ses meilleurs rôles en tueur professionnel, méthodique, froid et efficace dans cet excellent film de Jean-Pierre Melville (son meilleur avec deuxième souffle) digne des plus grands polars américains.

Jean Gabin, Georges Simenon, Michel Audiard, Gilles Grangier, carré d'as gagnant pour un émouvant drame provincial doublé d'un puissant suspense. A La Rochelle, un riche notable voit sa femme partir avec un jeune voyou. Mais la ville fait bloc contre lui. Une atmosphère sombre et prenante où un Gabin, étonnant d'intensité et de sobriété, s'impose avec maestria ! Le film préféré de Michel Audiard.

Danglard, entrepreneur de spectacles, se lance dans la rénovation d'un vieil établissement qu'il nomme le Moulin-Rouge. Il prend le pari de remettre à la mode un vieux quadrille, le cancan, et de faire de Nini, jeune blanchisseuse, une danseuse vedette. Dans son projet, Danglard se heurte à la jalousie de Lola, danseuse éprise de lui, aux revirements de son commanditaire et aux souteneurs de Montmartre.

En 1947, à la demande du producteur André Paulvé, Christian-Jaque a adapté le chef-d'oeuvre romantique de Stendhal. Gérard Philipe est un inoubliable Fabrice del Dongo, qui affronte Ernest IV le monarque fou. La beauté de Maria Casarès et de Renée Faure, éclaire le monde cruel de cette époque tumultueuse.