Une maison partagée en deux habitations jumelles, que ne sépare qu'une mince cloison laissant filtrer les rires, les cris, les chuchotements. D'un côté vit Rose avec son mari et leur petite fille, Boucles d'or. Rose vient de perdre un bébé en cours de grossesse et traverse une dépression où s'agitent ses désirs inavouables pour des femmes. De l'autre Nour est la fille secrètement rebelle d'une famille nombreuse d'origine marocaine, qui feint la soumission tout en repoussant constamment les frontières imposées à son sexe. Sur la double trame de la cohabitation des communautés et de l'émancipation féministe, Aliénor Debrocq livre le portrait complexe de deux femmes dans un moment de crise qui remet en cause leur manière de vivre le couple, la sexualité et l'amour…

Pour Henriette, l'arrivée de l'été est une vraie calamité. Le bikini de l'an passé est trop étroit. Elle se lance dans une véritable aventure : le choix d'un nouveau bikini. Rose, noir bleu ou gris à carreaux, en crêpon ou en soie de Saïgon ? Une découverte des matières et des couleurs. (Livres Hebdo)

Quand on l'a envoyé à la Bourboule, dans une maison de santé, il n'a pas cru qu'il allait se faire un seul copain parmi cette bande de mariolles pâles et maigres. Une grande brune aux dents de fer est venue le voir pendant qu'il était tranquille sur son lit. Elle lui a dit qu'elle avait un nom de fleur, Violette, et il a pensé que c'était plutôt un nom de vache, et même de vache triste. Il lui a fait croire que lui, il s'appelait Johnny. Finalement, il a fini par la trouver pas si moche que ça. Alors il a commencé à lui faire des confidences. Et Violette aussi, elle avait de drôles de choses à raconter

Difficile de décrire par les mots un ouvrage qui n'est constitué que d'images. Celles que l'auteur-illustrateur vedette de Rodez (Rouergue) a réalisées quand il confectionnait l'album pour enfants "La République du vent", par ailleurs repris en version comprimée avant les coulisses du titre. La République du vent, c'est ce pays dont les habitants ont pour mission de ramasser et de fabriquer le vent. Assez de vent pour la Terre entière... Un travail bien dur, même si on n'y brasse que de l'air ! Les 80 planches racontent superbement, avec imagination et un humour parfois féroce, les moeurs, la gastronomie, le stockage, le sport... en République du vent. Un monde pour finir pas si éloigné du nôtre ! Pour tous. MAD

Pendant plusieurs mois, Ixchel Delaporte s'est glissée dans la peau d'une dame de compagnie, ces femmes qui s'occupent des personnes âgées dépendantes. Elle nous raconte cet univers parallèle où la lenteur de l'extrême vieillesse se conjugue à l'activité frénétique de travailleuses sans merci. Avec humanité, elle fait le portrait de celles et ceux dont elle s'est occupée ou qui furent ses compagnes de travail. Une impressionnante et nécessaire immersion au pays de la vieillesse contemporaine.

Niamh Macfarlane et son mari sont à la tête d'une prestigieuse entreprise de textile. Elle soupçonne son compagnon d'entretenir une liaison avec Irina Vetrov, une célèbre créatrice de mode. Alors qu'ils sont à Paris, elle le voit monter dans la voiture de sa rivale et décide de les suivre, jusqu'à ce que le véhicule explose devant ses yeux. ©Electre 2018

Que faire de son sapin lorsque Noël est passé ? Et pourquoi ne pas l'utiliser en cuisine ?! 30 recettes sucrées et salées faciles à mettre en œuvre et originales. Ce livre est aussi l'occasion de s'interroger sur l'impact écologique de Noël et de l'utilisation massive de son emblème, le sapin.

Pionnier dans la réflexion pour une agriculture durable, Marcel Mézy a créé il y a plus de trente-cinq ans un procédé de fertilisation employé aujourd'hui par plus de 15 000 agriculteurs ayant décidé de sortir de la spirale du chimique. Il a passé sa vie à lutter pour redonner vie à la terre et qu'on arrête d'y déverser tous ces intrants chimiques qui la tuent doucement mais sûrement. Aujourd'hui reconnu, Patrick Le Roux nous raconte le parcours de cet autodidacte visionnaire.

Il est urgent de planter des arbres. Oui mais lesquels ? Yves Darricau écrit une histoire des arbres sur notre territoire, de la dernière glaciation aux débuts du compagnonnage avec l'homme en passant par les figures des grands botanistes aventuriers… Il nourrit notre réflexion et nous propose une palette d'une cinquantaine d'espèces à planter pour 2050.

Dans ces vingt-huit courts textes, Antoine Piazza, en arpenteur de la planète qu'il est, nous promène de l'ïle de la Réunion à la Norvège, via la Seine-et-Marne ou Chamrousse, à la découverte de personnages inconnus ou célèbres. Céline, Fernandel, Schubert, Laval, côtoient dans son univers un rebouteux du Tarn ou un cycliste centenaire. Pas de pittoresque, chez Piazza, mais toujours l'anecdote inattendue et savoureuse qu'il conte avec son écriture si précieuse. De petits délices de style que ces promenades dans l'espace et le temps.

Raoul a un bras beaucoup, mais alors beaucoup, beaucoup, beaucoup plus long que l'autre...ce qui lui permet d'être à deux endroits à la fois : sagement attablé à écouter les réprimandes de sa mère et à l'autre bout de son bras, des kilomètres plus loin ! Une lecture à donner le vertige, où dessin et écriture manuscrite s'entremêlent dans une harmonie de jaune, rouge brique et bleu gris. Une amusante représentation de l'imaginaire enfantin. (Revue des livres pour enfants).

Billy porte un prénom de cow-boy mais c'est un jeune Apache Chiricahua. Il ne se peinturlure pas le visage. Il ne se coiffe pas avec des plumes. Et il mange des hamburgers. "Tu es simplement américain !", tente de le convaincre sa mère. Billy sillonne les rues de San Carlos, Arizona, avec un cortère d'ivrognes. Jusqu'au jour où il rencontre Sundance, prisonnier noir aux abois, dont la soif de liberté va secouer les fantômes des Quarante Arpents de l'Enfer... (Quatrième de couverture)

Happy End est un roman écrit en forme de témoignage, d'analyse, pour soulager une douleur sur laquelle il faut mettre des mots. Il a quatorze ans, et son horizon, c'est le collège et la famille : le père, "le Frappeur" et sa mère, "l'Autre". Tout allait bien jusqu'à ce qu'il perde encore une fois ses lunettes, ce qui déclenche une crise sans précédent. Les coups commencent à tomber. Il s'enferme alors dans son monde et se cache derrière une façade : avoir l'air "normal", dans l'espoir de correspondre à ce que ses tortionnaires attendent de lui. Pourtant, tout ce à quoi il prend du plaisir est aussitôt sanctionné violemment -jusqu'à l'insupportable, jusqu'à l'hôpital. L'épilogue est amer, en demi-teinte. Comment imaginer une fin heureuse quand on a subi ce genre de traitement ? (PAGE)

Attention, chat gentil. C'est ce qui est écrit à l'entrée du pavillon où Elliott vit avec son père et son frère aîné, Emilio. C'est le week-end. Comme d'habitude, son père bricole et s'énerve contre Emilio qui a encore préparé pour le soir une fiesta avec ses potes. Elliott prend soin d'une colonie de phasmes, ces insectes en forme de brindille, aussi bizarres et silencieux que lui. Son corps l'encombre et il ne sait pas quoi faire des mots qui s'accumulent sous son crâne. Quand ses amis Sacha et Leïla l'entraînent dans une balade sour le toits, il les suit, son bocal de phasmes sous le bras. Dans le vacarme d'une fête improvisée, Elliott joie avec le feu, histoire de se rappeler que le sourire de Romane vaut le coup de vivre.

En Auto, à Bicyclette, en Camion, à dos de Dromadaire... Alfred traversera tout l'alphabet pour rejoindre sa copine Zoé ! Où l'on retrouve le dessin minutieux d'Olivier Douzou travaillé dans un registre plus tendre et poétique encore qu'à l'accoutumée. Un carnet de voyages qui, plus qu'un simple abécédaire, est une véritable déclaration d'amour que chacun s'empressera d'offrir ou rêvera de recevoir... A vos Z'amours !Pour tous, dès 5 ans. (Livres jeunes aujourd'hui).

Le dimanche n'est pas un jour comme les autres. Le dimanche, on est sur une autre planète, on ne travaille pas, on bricole. On devient magicien, justicier, haltérophile ou homme volant. On devient de plus en plus fou, le dimanche...

Ange vit dans un petit village en Gironde, dans une famille socialement à l'écart. Père alcoolique et chômeur, mère paumée, soeur en foyer. Enfermé dans sa différence, sa honte, son incapacité à parler, il est en marge de ses camarades de collège. Seule la contemplation de la nature et des animaux lui apporte du réconfort. Un jour, sur l'insistance d'une nouvelle voisine venue de Bordeaux, sa mère accepte qu'il consulte une psychologue, Madame Martin-Lacaussade, en cachette du père. (www.lerouergue.com)

Au lycée, chaque élève est invité à passer une semaine de stage pour découvrir un métier et la vie d'une entreprise. Alex, le narrateur, se retrouve dans un canard de province. Lucien, son pote, aboutit au Foyer du soleil. Cette semaine qui s'annonçait morne va se muer en polar vécu. Trois millions de nos francs ont disparu de la caisse du foyer. Le journal local semble vouloir étouffer l'affaire. C'est sans compter avec Alex et Lucien qui, en ados assoiffés de vérité ne laisseront pas les mensonges étouffer les combines. Dans ce troisième roman, Guéraud continue à s'affirmer comme un vrai auteur. Son écriture hachée, moderne et forte, sculpte avec talent les traits de ses héros. Dès 11 ans. MAD - Lucie Cauwe

Quand Marina rentre à la maison avec un bonnet sur la tête après six mois passés dans un hôpital, elle croit rêver. Rien n'a changé : ses deux copines qui s'amusent à l'élastique dans la cour, sa mère dans son éternel survêtement, son père, son frère et leurs blagues stupides. Pourtant, tout est différent. Elle se sent comme une extra-terrestre chauve parmi des Indiens aux cheveux longs ! Ils ont beau se mettre en quatre pour lui faire plaisir, est-ce qu'ils peuvent comprendre ce qu'elle vient de vivre ? Et pourquoi, chaque jour, ele feuillette le journal pour avoir des nouvelles de Niki... Niki qui était à l'hôpital avec elle, et qui l'a embrassée quand elle a pleuré. (Quatrième de couverture)