Mariella Naldi, célèbre styliste européenne, découvre son appartement saccagé. L'enquêteur Julius Kopp auquel elle s'est adressée découvre dans son entourage un mystérieux financier international, Sandor Béliar, puis d'étranges et d'inquiétantes pratiques : messes noires, culte de satan, exaltation des souvenirs de l'époque nazie. Mais quel jeu joue Mariella Naldi : est-elle un appât tendu à Koop, ou bien a-t-elle été victime d'un chantage ? (Bibliotéca magazine)

Dans les années 1970, la guerre d'Algérie est encore dans tous les esprits. Ce récit autobiographique décrit la difficulté de vivre en Algérie avec une mère française, et de vivre en France avec un père algérien.

Guy Gilbert raconte sa vocation, son amour pour Dieu depuis l'âge de 13 ans. Cet amour lui donne la force pour se lancer dans la défense des jeunes en difficulté, des repris de justice, des inadaptés sociaux.

Jè, dont Max Gallo raconte ici la vie, avait vingt ans en 1913. A chaque instant de sa vie, il a voulu savoir, comprendre, lutter pour plus d'égalité, plus d'humain dans l'humain. Que reste-t-il de cette espérance, alors que le nom de Sarajevo ferme la boucle, d'une guerre à l'autre, des origines de ce siècle à sa fin?

Revoici "la mort de la littérature". Trop souvent annoncée pour n'être pas intensément souhaitée, évidemment. Mais le livre d'Henri Raczymow, contrairement à ce qui s'est écrit depuis quelques années, en revient au vrai débat intellectuel, sans ressentiment personnel. Sa lecture est donc passionnante. Sa thèse, s'appuyant sur l'idée que la démocratie est désormais arrivée à son terme, et que "la mort de la littérature est fondamentalement inscrite dans le projet démocratique lui-même. Il s'agit là d'un "irréversible" à la Péguy". Ainsi, "quand Louis XIV reconnaît Racine, quand la "nation" reconnaît Voltaire ou Rousseau, quand le "peuple" reconnaît Victor Hugo ou Zola, quand l'"opinion" publique reconnaît Sartre, les choses sont simples. Mais qu'en est-il des instances contemporaines de la reconnaissance?" ... Il est logique, finalement, que ce livre de deuil, ce "Vive la sociale!" intellectuel, conclue à la mort de la littérature. Et comme on souhaiterait continuer ce débat, on aimerait suggérer à Henri Raczymow un autre essai, commençant ainsi: "Oui, la littérature est morte pour tous ceux qui la prenaient pour un geste d'appartenance sociale. Et alors?" Extr. de : J. Savigneau, in : Le Monde, 1994-11-11

4ème de couv. : "C'est avec La ferme des animaux et surtout 1984, le plus impressionnant roman antitotalitaire jamais écrit, que George Orwell s'est fait connaître dans le monde entier. Cet écrivain britannique a choisi de mettre la littérature au service des valeurs qu'il voulait défendre: liberté, justice et fraternité. Ses positions courageuses, sa vision lucide et son esprit critique en ont fait l'un des plus grands écrivains politiques du vingtième siècle. Dans ce livre mi-fiction, mi-biographie, Isabelle Jarry, en hommage au créateur du novlangue, le nouveau langage du monde de Big Brother, invente les mots orwelliens du vingt et unième siècle. Elle imagine une chronique du futur ludique et inquiétante et nous fait également découvrir, au détour de chaque terme de son lexique d'anticipation, l'homme passionnant que fut Orwell. Né en juin 1903, George Orwell aurait eu cent ans cette année : sa pensée et son œuvre demeurent aujourd'hui, plus que jamais, d'une brûlante actualité.

Commandés à l'auteur par divers magazines américains, ces textes relatent des souvenirs d'enfance, des scènes de vie à Brooklyn, des réflexions sur l'écriture et les écrivains, notamment Karen Blixen et l'évocation de la scène où réunis pour la fêter, Arthur Miller, Marilyn Monroe, Carson et quelques autres dansent à s'en étourdir.

Pour se remettre d'un nouvel échec sentimental, Hélène s'offre une cure de thalasso. Dans le train qui la conduit à destination, elle rencontre un curieux autre de romans policiers, Guy, et tous deux vont commencer ensemble la cure et le jeu de la séduction. Cependant, dès les premiers jours, il se passe des choses étranges. Une femme est retrouvée à moitié étranglée, un curiste se noie, un incendie se déclare, un jeune couple idéal flirte avec la mort, et l'épouse envoie son mari au fond de la piscine, bourré de tranquilisants... Et puis Hélène voit son passé la rattraper et contrarier son nouvel amour. Le médecin-chef et la pulpeuse diététicienne sont-ils aussi inoffensifs qu'ils le paraissent ? Une étrange folie gagne ce curieux établissement. (Le Grand Livre du Mois)