Amba'pa, le gardien du feu, n'est pas rentré de la haute forêt ; le petit Sanki, désespéré comme tout le village, décide de partir à sa recherche dans la haute forêt, là où le "noir de nuit l'a englouti". Les pastels d'Olivier André esquissent des personnages aux contours ocres, couleur de feu. Sanki va traverser des épreuves à travers la jungle. Il rencontrera le "Singulier, gardien discret de la Solitude", sous les traits d'un singe malin, pour lequel l'enfant acceptera de ne plus entendre, puis "le Taciturne, gardien muet du silence", sous la forme d'un grand chat, qui lui dit de se taire, et enfin la "Torpeur, puissant parfum du sommeil", à l'aspect de serpent, et Sanki acceptera de ne plus voir. Dans le noir de la nuit, il apercevra enfin Amba'pa, qui s'adresse au garçon dans un langage secret et lui confie "je ne me suis pas perdu, mais le sentier est si court du jour à la nuit... Ne m'attends pas pour vivre". Depuis, Sanki est le dépositaire du feu, qui élève dans ses flammes l'âme d'Amba'pa. (Sandrine Genin)

"Et pourquoi on n'a jamais de cadeaux, nous, les animaux ?" fulmine un ptit lapin en visite chez le Père Noël. Le vieil homme au manteau rouge, bien embêté, s'efforce de réparer cette injustice... Commence alors dans la nuit de décembre un Noël aux allures... de carnaval ! (Quatrième de couverture)