Entré en studio en compagnie du clavier Gaël Rakotondrabe (Antony And The Johnsons, CocoRosie...) et du bassiste américain Christopher James Thomas, auxquels il faut ajouter un habitué des lieux le batteur Stéphane Reynaud, Murat a composé les morceaux de son album, oscillant entre mélodies faussement débonnaires et fragilité apparente. Il se balade guitare à la main, croise sa voix avec celle de Morgane Imbeaud, prend la tangente soul, se fait ouvertement pop, égrène des notes jazzy. Il continue à avancer à son rythme, sans jamais transiger, avec ses manies et ses défauts, ses obsessions et ses désirs. (Electre)

Enregistré en quelques jours dans le sud de la France, le disque sonne comme s'il avait été capté dans les conditions du live. On retrouve ces thèmes chers à l'auteur : la nature, la dérision de la condition humaine, le doute, l'amour, la solitude. Ils sont ici magnifiés, nimbés de mélodies tournoyantes, à la fois familières et surprenantes, agrémentées de bruissements, bruitages et dialogues mystérieux, et, nouveauté muratienne, de chours hypnotiques et lumineux.