Rilke et L. Andreas-Salomé ont été liés par les plus forts liens qui soient, ceux de l'amour et de la création littéraire, jusqu'à la mort du poète. Privilégiant l'esthétique de Rilke et de Lou, des archives inédites sont exploitées ici pour mettre en lumière leur attitude face à la psychanalyse et à la vie artistique de leur temps. Tous deux ont aimé la France et Paris qui en retour les chérit.

A partir d'un choix de carnavals, ducasses et fêtes politiques, l'auteur nous livre non seulement une étude ethnologique de la Wallonie mais aussi, de façon plus large, une véritable anthropologie de la fête. Etude fouillée.

C'est en 1934, devant un parterre de psychologues, que Marcel Mauss énonce sa célèbre conférence « Les techniques du corps ». L'enjeu est de taille car il s'agit de démontrer 1-­ que les gestes techniques sont une coordination de différents mouvements du corps organisés en vue d'obtenir un résultat et une certaine efficacité, 2- que les actes techniques sont valorisés par le groupe dans son ensemble, car c'est lui qui les reconnaît comme efficaces physiquement, socialement et matériellement, et 3- que le social s'insère au plus profond de l'individu non pas uniquement pour le déterminer négativement, mais aussi pour l'adapter aux différents changements de la vie sociale. En proposant cette nouvelle hypothèse, Mauss fait du corps un objet central pour la réflexion anthropologique. Dans ce livre, Jean-François Bert, spécialiste de Mauss et de l'histoire de l'anthropologie française, propose une nouvelle édition commentée de la conférence de Mauss ; il retrace aussi l'histoire de sa réception et de sa diffusion en proposant un recueil des différents textes écrits à partir des années 1950 qui utilisent, discutent ou précisent les hypothèses originales de l'anthropologue.

« Ces variations autour de la puissance d'agir […] ont pour objectif commun de ressaisir la puissance dans l'impuissance et de passer de la peur de la mort à la jouissance de l'éternité, de la finitude du corps au développement de ses capacités, de la servitude des affects à la fortitude retrouvée. Il s'agit ainsi d'exprimer la positivité du négatif en allant chercher la puissance là où ne s'attendrait pas à la trouver. »

Recueil d'études dressant un panorama des frontières spatiales et sociales des mondes latin, byzantin et musulman au Moyen Age. Les contributeurs analysent les modes de construction des frontières à travers différents prismes : les processus, les outils et les lieux qui les rendent visibles ainsi que les actions qui les définissent et construisent les territoires. ©Electre 2021

Etude de la transition du statut de colonie à celui de département dans les Antilles françaises à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Décrivant les ambiguïtés de la politique française vis à vis de ces territoires, l'auteur retrace les étapes du processus de décolonisation mis en oeuvre par l'Etat, entre tentation de l'indépendance, héritage abolitionniste et assimilation culturelle. ©Electre 2021

Une trentaine de contributions proposant l'histoire au long cours de la bibliothèque de la Sorbonne, héritière de la bibliothèque de l'Université de Paris ouverte en 1770. Institution ancienne, elle occupe un rôle central au service des étudiants et professeurs des universités de la capitale. Ses collections anciennes et sa monumentalité en font aussi un objet patrimonial. ©Electre 2022

Numéro dédié à la réflexion sur le concept d'habitat participatif, un type d'habitat construit par ses occupants, qu'ils soient seuls ou associés à un bailleur social ou un promoteur, dans l'optique de mener ensemble non seulement un projet d'habitat, mais aussi un projet de vie. ©Electre 2023

Issu d'un colloque international et pluridisciplinaire, l'ouvrage examine la question des nomadismes d'un certain nombre de romancières contemporaines de langue française : F. Vargas, N. Huston, A. Ernaux, L. Salvayre, A. Nothomb, L. Kaplan, C. Millet, M. Darrieussecq, etc. Mise en lumière d'un champ créatif complexe et de la pluralité des trajectoires scripturales empruntées.

Flora Tristan (1803-1844) mena un combat social en faveur des femmes et des ouvriers, tout en restant attachée à ses racines aristocratiques. La correspondance qu'elle entretint avec ses contemporains (de toutes couches sociales, de toutes opinions politiques et de toutes nations), témoigne du quotidien des ouvriers, de rêves inassouvis, de la rencontre avec des réalités sociales. (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2003)