Soul Jazz Records présente ici un road trip musical à travers le sud des Etats-Unis dans les années 60 et 70, à la découverte du 'southern rock', une musique de blancs aux influences soul, blues et country.

Soul Jazz Records propose ce second volume d'exploration de l'Amérique profonde et des marécages sudistes dans les années 60 et 70, l'histoire musicale rarement entendue du mélange de country, de rock et de musiques noires, gravitant autour des villes de Muscle Shoals, Nashville, Memphis et Macon tandis que des groupes plus connus (The Allman Brothers, Marshall Tucker, Lynyrd Skynyrd .) trouvaient le succès.

Soul Jazz Records réédite l'album phare de cet ensemble mythique initialement sorti en 1975. Count Ossie est un personnage central du développement de la musique rasta, et demeure encore aujourd'hui une figure mythique et emblématique des années 1970. Tales of Mozambique est un disque révolutionnaire unique et fascinant, à redécouvrir dans cette version remasterisée incluant deux titres bonus, un texte de présentation, une interview et des photographies exclusives.

Le tout premier album du renommé Gilberto Gil, sorti en 1967 au Brésil, c'est-à-dire au moment où il était déjà au sommet de son pouvoir créatif et alors qu'il n'en est seulement qu'au début de sa carrière. Déjà établi comme une pointure de la bossa nova dans son pays, Gil avait aidé à créer la Musica Popular Brasileira, un genre hybride qui mélangeait le style folklorique du nord aux sonorités urbaines de la bossa nova et qui définira musique brésilienne pendant 25 ans. Digitalement remasterisé et rendu disponible par Soul Jazz Records/Universal Sound, ce premier album montre à quel point Gilberto Gil était déjà confiant dans son inventivité musicale. L'album inclus des chansons qui sont devenues des classiques de la musique contemporainebrésilienne, comme Viramundo qui sera reprise plus tard par Sergio Mendes.

L'art de Keith Haring est aujourd'hui l'un des plus reconnaissables des artistes visuels de sa génération, définissant le New York des années 1980 pendant une période intense où les artistes et musiciens du centre-ville collaboraient comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant. L'inspiration musicale de Haring provient des sons funk/dance/punk du centre-ville de clubs comme The Mudd Club, de la discothèque underground au Paradise Garage de Larry Levan, ainsi que des débuts du hip-hop et de l'électro. La sortie de l'album coïncide avec l'ouverture de la première grande exposition au Royaume-Uni du travail de Keith Haring, elle aura lieu à Tate Liverpool pendant une période de six mois. La musique présentée ici inclut le travail d'un nombre d'amis proches de Haring, dont Jean-Michel Basquiat, Yoko Ono, Larry Levan, John Sex et George Condo (The Girls), ainsi qu'une bonne dose de disco rare, d'électro précoce et de morceaux funk/dance/punk new-yorkais.

Soul Jazz Records sort cette collection d'enregistrements oubliés du groupe français enregistrés entre 1980 et 1983 à Nancy. Comparés à Suicide, Liliput/Kleenex ou encore Cabaret Voltaire, Kas Product fait partie de cette génération pionnière de la cold wave.

Cette compilation est une sélection des débuts du rap des années 1979 à 1983. Ce sont les premiers chef d'oeuvres du hip-hop new-yorkais qui ont suivi le succès commercial du premier titre de rap jamais enregistré Rapper's delight de Sugarhill Gang (en septembre 1979). A la fin de l'année 79, 30 nouveaux singles hip-hop, enregistrés par des labels indépendants, voyaient le jour, encore 100 de plus l'année d'après et ainsi de suite... Ce disque raconte l'histoire du rap, de sa naissance dans le Bronx avec ses valeurs révolutionnaires au travers de Dj Kool Herc, Grandmaster Flash, Afrika Bambaataa, jusqu'à sa popularisation dans le quartier de Harlem sur vinyle avec des producteurs comme Paul Winley, Peter Brown ou Joe Robinson.

Vingt ans après sa sortie initiale, 100% Dynamite! a été remasterisée chez Soul Jazz Records. Depuis cette période, la compilation de dix-neuf titres est devenue un must-have pour comprendre l'influence du jazz, du funk et de la soul américaine sur le reggae jamaïcain. De la funk jamaïcaine de Jackie Mittoo et The Upsetters à la crème des jazzmen jamaïcains comme Tommy McCook et Cedric Brooks, en passant par les versions reggae de classique de la soul parmis lesquels Woman of the ghetto de Marlena Shaw et Rocksteady d'Aretha Franklin, l'album nous propose de (re)découvrir la musique Jamaïcaine, inspirée des styles américains mais aussi créatrice de ses propres genres musicaux comme le ska, le rocksteady et la dub.

Cette compilation de Soul Jazz Records coïncide avec celle du livre de 400 pages chez Soul Jazz Records également, édité par Jon Savage auteur d'un autre ouvrage sur le Punk : England's dreaming. Punk 45 regroupe des singles 45 tours de combo classiques, obscurs, rares et proto punk comme Pere Ubu, The Zeros ou encore The Randoms et retrace les débuts du genre aux Etats-Unis. Le livret de la compilation comprend ainsi des textes de Jon Savage, des photos exclusives et des biographies.

Cette anthologie chez Soul Jazz met en avant quelques-uns des nombreux disques de rap avant-gardistes "made in New-York" enregistrés entre 1979 et 1982 au sein de petits labels indépendants et familiaux, en une époque où la musique hip-hop était encore peu connue. Cette première vague très prolifique d'enregistrements d'un rap innocent et optimiste fut la première à être diffusée dans les centres communautaires, les fêtes de quartier et des jams de rue qui eurent lieu dans le Bronx au milieu des années 1970. Mais là où Flash, Kool Herc et Bambaataa se retrouvaient pour mixer et scratcher ensemble des enregistrements breakbeat désormais classiques comme Apache de l'Incredible Bongo Band ou The Mexican des Babe Ruth, ces premiers disques de rap étaient tous fabriqués à partir d'enregistrements live, réutilisant souvent des titres discos de la même époque, tandis que les MC's rappaient par-dessus, ce qui permit de créer un son unique aujourd'hui qualifié de "old school". (Electre)

Soul Jazz Records réédite l'album oublié du groupe initialement sorti en 1983, en version remasterisée incluant le visuel d'origine. Cette sortie fait suite à Tales of Mozambique de Count Ossie and The Mystic Revelation of Rastafari, également réédité. Count Ossie est un personnage central du développement de la musique rasta, et demeure une figure mythique et emblématique des années 1970. Enregistré à Kingston en Jamaïque, on ne sait toujours pas si ce disque est un mélange d'enregistrements originaux incluant des musiciens supplémentaires, ou uniquement les musiciens de Mystic Revelation restant fidèles à l'esprit de Count Ossie, décédé tragiquement dans un accident de voiture en 1976. Dans les deux cas, cet album est un mélange fascinant et réussi entre rythmes et percussions rastafari et improvisation deep jazz. (Electre)

Ce troisième album mélange une fois de plus les instruments électroniques et motorik du krautrock allemand des années 1970 (pensez à Harmonia, Can, Cluster, Popul Vuh, Neu ! ), des bandes sonores obsédantes et puissantes des années 1960 et 1970 (pensez au prog-rock italien Goblin et aux films d'horreur de John Carpenter, à Morricone et aux films d'espionnage existentiels de John Barry), ainsi qu'un bricolage électronique no wave new-yorkais à base de synthétiseurs et de guitares analogiques (pensez à Suicide, à tout ce qui figure dans la série New York Noise de Soul Jazz ou au New York No Wave d'Eno) !

Ce disque de Soul Jazz Records est un des titres post-punk DIY actuels, influencés par les sons mutants de groupes no wave fin 70 / début des années 80 qui se sont heurtés au monde de la musique dance underground que l'on trouve au Paradise Garage, Mudd Club à New York (ESG, Arthur Russell, Bush Tetras, Talking Heads, Suicide, Liquid Liquid). Parmi les autres influences citons les sons industriels post-punk de Manchester et Sheffield des années 1980 (Joy Division, Cabaret Voltaire, Gang of Four) ainsi que l'expérimentalisme électronique allemand des années 1970 de Cluster, Neu!, Harmonia et Can.

Soul Jazz Records sort la toute première collection de morceaux de Brown Sugar, groupe pionnier du Lovers Rock britannique (sous genre du reggae). L'album contient des textes de présentation détaillés et des interviews avec Dennis Bovell, Pauline Catlin, John Kpiaye et Winston Edwards (Studio 16). Brown Sugar a été formé à South London en 1976 par trois adolescentes. Entre 1976 et 1980, le trio, accompagné de Dennis Bovell au mixage et John Kpiaye (Brownie T) en studio, enregistre à peine une poignée de singles, parmi lesquels certains atteignent le top des charts reggae britanniques. Mais le succès s'arrête là et le groupe se sépare au début des années 80, sans sortie d'album et sans soutien de l'industrie. Bien que la carrière de Brown Sugar ait été de courte durée, leur héritage et leur influence demeurent importants.

Contrairement aux autres grandes villes comme New York et Londres, le punk de Los Angeles a été plutôt ignoré par l'industrie du disque. Cette scène a pourtant donné lieu à un large éventail de labels indépendants "homemade". Cette compilation reprend des classiques des deux périodes du punk californien : les premiers groupes hollywoodiens (1977-1979) et la naissance du hardcore dans les banlieues et les plages (1979-1981).

Soul Jazz présente le troisième volume de la série "Punk 45", une collection des incontournables proto-punk du début des années 70, cette musique avant-gardiste qui a ouvert la voie au punk à partir de 1975. Cet album unique en son genre se concentre sur les groupes obscurs de la scène hard garage et post-glam du début des années 70 venant des Etats-Unis (Electric Eels de Cleveland, Crime de San Francisco, Zolar X de Los Angeles, George Brigman de Baltimore.) et d'Angleterre (Joe Strummer, les Count Bishops.). Soul Jazz a créé pour l'occasion un livret contenant des notes et les biographies de chaque groupe, ainsi que des photos exclusives, le tout monté par Jon Savage, fin connaisseur du genre.