Strut remet à l'honneur le son de l'indépendance avec cette réédition. Ce mélange grisant de rythmes traditionnels, agrémenté des nouveaux sons rock, soul et jazz, n'est autre que l'héritage musical nigérian ! Conduits par l'influence dominante de Fela Anikulapo Kuti, les musiciens nigérians ont forgés de nouvelles fusions afin de proposer une alternative aux musiques traditionnelles. Cette réédition casse le moule des compilations africaines en proposant un double CD bouillonnant, traversant les styles musicaux des 70's.

Pour le deuxième volet de la compilation Nigeria 70, le label Strut s'est plongé encore un peu plus dans la scène underground de l'Afrique de l'Ouest des années 70. Du heavy jazz de Peter King à l'afro-funk de Bola Johnson jusqu'à Sir Shina Peters, ce disque réunit ce qui se faisait de mieux au sein de la scène musicale nigériane à l'époque.

Vibraphoniste et conguero hors pair, le musicien éthiopien combine structures du jazz occidental avec mélodies traditionnelles, créant sa propre forme musicale, l'ethio jazz.

Ce volume est une rétrospective de la scène jazz d'Afrique du Sud des années 60 au milieu des années 80. Alors que de nombreux grands artistes ont vécu en exil à l'étranger et fait progresser leur carrière dans le monde, quelques musiciens de jazz sont resté au pays, sous les auspices stricte. Pendant les années 60, le massacre de Sharpville, les restrictions de radio et les répressions de la police ont rendu la vie des musiciens noirs souvent insoutenables.

Èvoluant autour des compositions complexes d'Ackamoor, l'album nous emmène sans effort via les humeurs et les émotions à travers une série de pièces étendues. Le très bel artwork de l'album est réalisé par l'artiste japonais Tokio Aoyama.

Le label Strut poursuit ses aventures sur le continent africain, avec une série en trois volumes, partant, cette fois, à la découverte de la musique underground de l'Afrique du Sud des années 60 et 70.

Le groupe comprend six musiciens accomplis avec une empathie télépathique et un groove profond. Ce troisième album est leur première sortie en cinq ans. C'est un travail aux multiples facettes qui trouve le groupe plus unit que jamais, déployant une vaste gamme d'influences sur neuf morceaux improvisés et développés dans leur studio du sud de Londres puis habilement produits par Keen. Certains morceaux rendent hommage aux origines de la musique gnawa dont le répertoire de chants de louange en arabe contient des restes de dialectes ouest-africains - bambara du Mali, peul et haoussa de la région du Sahel - qui indiquent une migration séculaire.

Le duo afro-futuriste sort son premier album, alliant afro grooves, sonorités électroniques et énergie débordante pour une vibrante célébration de rencontres culturelles et musicales. On retrouve donc des collaborations avec le rappeur sud-africain Spoek Mathambo, la star du Lesotho Morena Leraba, le maître des percussions ghanéen Afla Sackey, le rappeur britannique Syntax et les soeurs tanzaniennes Pendo & Leah Zawose, chacun ajoutant sa propre saveur au projet.

Dans le cadre de l'anniversaire de ses 20 ans, Strut présente le nouveau volume de la série Nigeria 70. Levant le voile sur de rares morceaux de highlife, afro-funk et juju des années 70 et 80, cette nouvelle sélection de titres, choisis par le collectionneur et DJ Duncan Brooker, sort pour la première fois en dehors du Nigeria. Elle revient vers un âge d'or de la musique nigérienne, quand des styles établis comme le highlife et le juju rencontrèrent des éléments de jazz, de soul et de funk occidental. Brooker met particulièrement en avant les musiciens ukwuani de l'Etat du Delta comme le guitariste Rogana Ottah et l'International Brothers Band d'Arobby avec leur type de highlife si particulier, ou encore le soulman Don Bruce, inspiré par les grands chanteurs de R&B des Etats-Unis. (Electre) (Electre)

Ce pionnier de l'afro-soul nigérian s'associe ici au collectif londonien passé maître du groove psychédélique.