Sorti en 2011, Black up, le 1er album Sub Pop du groupe, a été salué comme l'un des meilleurs albums de la décennie par Pitchfork, Gorilla Vs Bear ou encore Variety. Les sons flirtent avec le jazz mais s'enracinent aussi dans une solide compréhension du silence, ou de la magie de la simplicité. Les chansons regorgent de points culminants inattendus... Cette vision a continué à déconcerter et à intéresser les fans des Shabazz Palaces au cours de quatre albums et deux EPs acclamés. Chaque sortie ressemble à une évolution, laissant la musique parler d'elle-même, tout en révélant lentement plus de choses sur son créateur. Avec The don of diamond dreams, le cinquième album du groupe, cet esprit demeure, cette fois en embrassant le modernisme dans le hip-hop et le rap.

Guitares cinglantes, batterie puissante, le tout agrémenté d'une finesse d'écriture pop. Moaning relève la barre et délivre un rock indé de haute volée !

Après des années passées à contempler des paysages, des êtres chers et un monde de plus en plus instable, Rolling Blackouts Coastal Fever a décidé de tourner son regard vers l'intérieur, vers son passé individuel et les lieux qui l'ont façonné, sur ce deuxième album.

A l'occasion de leurs 20 ans de carrière, Sub Pop réédite l'album référence de la culture grunge. Retrouvez sur cette édition prestige, le premier opus du groupe entièrement remasterisé avec un bonus le tout premier EP, des titres inédits et deux lives de 1988.

Beats hip-hop, lignes mélodiques élaborées et guitares cuisantes... Les Shins s'amusent avec un piano désaccordé et des violons psychédéliques, des samples de synthé fragmentés, des claviers vaporeux et des hymnes orageux... Une suite de solides morceaux de pop.

Avec son troisième album, le groupe toulousain de rock psychédélique Slift, fait ses débuts chez Sub Pop. Ilion poursuit et conclut le récit de science-fiction intergalactique qui a commencé sur l'album acclamé de Slift en 2020, Ummon, et qui s'est poursuivi sur le Sub Pop Singles Club en 2021. Enregistré en live à Haw River par Jelle Kuiper, l'ingénieur du son d'Iron & Wine. Ilion est une oeuvre de musique rock gigantesque, un disque qui démarre au plus haut et ne se relâche jamais. Si cela vous semble démesuré, sachez qu'avec le trio toulousain on est entre de bonnes mains. Leur troisième album est massif et océanique, fusionnant l'intensité furieuse du métal et les guitares héroïques du psych rock avec le sens épique du post-rock.

Voici leur tout premier album pour Sub Pop. Depuis ses débuts en 1992, le fondateur de Built To Spill, Doug Martsch, a toujours voulu que son groupe soit un projet collaboratif, un groupe toujours en mouvement composé d'incroyables musiciens. Aujourd'hui, le combo est de retour avec ce disque qui continue d'étendre leur univers d'une manière nouvelle et impressionnante. C'est un mélange complexe et cohérent des différentes idées musicales des collaborateurs. Parallèlement aux paroles poétiques et aux thèmes de Built To Spill, l'expérimentation et l'attention portée aux détails produisent un disque plein de sons uniques, vifs et intemporels, du riff de guitare sec sur Gonna lose à Spiderweb et Never alright, odes aux sons classiques de REM et Dinosaur Jr.

En se concentrant sur leur art, en restant en dehors de la mêlée et en s'accrochant fermement à leur foi pour trouver de nouvelles façons d'exprimer la discorde et le plaisir d'être en vie, pour transformer la dualité de l'existence en hymnes que nous pouvons partager, Low a créé Hey what. Ces dix morceaux, chacun construits autour de leurs propres mélodies instantanées et indéniables, sont suralimentés par les textures vives qui les entourent. Les harmonies ineffables et familières d'Alan Sparhawk et de Mimi Parker traversent le chaos comme un radeau de sauvetage. Des couches de sons déformés s'accumulent à chaque nouveau vers, elles construisent, détruisent, sont colossales puis tout en retenue, un voeu solennel seulement chuchoté. Il y aura un temps pour démêler et attribuer un sens à la musique et à l'art de cette époque, mais l'instant créatif regarde résolument en avant.

Shannon a enregistré le chant et la guitare au studio de Jarvis Taveniere de Woods, puis a envoyé les chansons aux multiinstrumentistes Ben Boye (Bonnie Prince Billy, Ty Segall) à Los Angeles et Devin Hoff (Sharon Van Etten, Cibo Matto) à New York en faisant confiance à leur instincts musicaux et à leurs intuitions. Elle a ensuite envoyé ces enregistrements à Sofia Arreguin (Wand) et à Aaron Otheim (Heatwarmer, Mega Bog) pour y ajouter des claviers, tandis que Ty Segall a contribué à un solo de guitare sur Shores. Dans l'ensemble, Geist est à la fois ésotérique et accessible.

Retour de Man Man avec un album merveilleux en forme de bric-à-brac tellement éloigné des canons du rock contemporain qu'il en devient bluffant. La musique idéale, dans la tête de Ryan Kattner, leader, pianiste et chanteur du groupe, c'est un joyeux foutoir où l'on retrouve des débris de jazz, de comédie musicale, de BO de films imaginaires, de rock'n'roll "beefheartien".

Cette édition deluxe de Ultramega OK est le produit d'une idée de longue date de Soundgarden : remixer et corriger leur premier album initialement sorti en 1988 via SST Records. Le groupe, insatisfait du travail de son producteur Drew Canulette et du mix final, a rapidement voulu remixer l'album pour les pressages suivants. Mais pendant la tournée d'Ultramega OK, Soundgarden signe avec le grand label américain A&M et sort quelques mois plus tard Louder than love, qui lui a ouvert les portes du succès alors que le projet de remix d'Ultramega OK a été mis en stand-by. En 2016, après des années de succès international, une rupture, une reformation, beaucoup d'albums et de tournées, le groupe a finalement récupéré les bandes originales et a trouvé du temps pour les remixer. (Electre)

Connu comme le leader et frontman à la voix caverneuse du groupe indie mythique Dinosaur Jr., il sort ici son quatrième album solo : 10 titres enregistrés au studio Bisquiteen, dans la digne lignée de ses précédents albums. Il y joue la plupart des instruments, et s'entoure de Mark Mulcahy (Miracle Legion), Pall Jenkins (Black Heart Procession) et Zoë Randell (Luluc). Elastic days déborde de grands moments : d'épiques crochets qui vous piègent d'une manière subtile, des sons de guitares slide qui s'étreignent comme de vieux amants, et des structures instrumentales et vocales aux forts potentiels de balades pop. Il y aussi des morceaux aux influences plus jazz et post-psychédéliques comme Give it off, et enfin on trouve des titres avec beaucoup de claviers qui rappellent l'époque de Scott Thurston lorsqu'il jouait avec les Stooges, Drop me. (Electre)

Il y a tout un sous-genre de poésie consacré aux rivières et à leur flux méditatif persistant. My river runs to thee d'Emily Dickinson les compare au cycle de la vie, tandis que The brook d'Alfred Tennyson les considère éternels et The river de Kathleen Raine médite sur l'état de rêve qu'ils évoquent. Pour la transcendante artiste folk-pop Shannon Lay, la rivière c'est toutes ces interprétations. C'est la métaphore qui anime son dernier album, le mois d'août exquis et exaltant, qui se voit doubler tel un baptême auditif renouvelant sa vocation musicale. Le nom de l'album fait référence au mois de 2017 où Lay a quitté son emploi et s'est entièrement consacrée à la musique. C'était sa libération en tant qu'artiste, et l'album est consacré à le rendre à ses auditeurs. Pensez au mois d'août comme à un câlin chaleureux à votre psychisme. (Electre)