Quand les petites filles dansent, les adultes attrapent le tournis et leur demandent de s'arrêter... Mais la terre tournera-t-elle aussi en rond ? Rythme et couleurs des poésies et des peintures intimement mélangées pour célébrer la joie de vivre des enfants, qui doit rester un des ressorts puissants du monde. Un rappel du droit à l'insouciance et au bonheur. (Livres jeunes aujourd'hui)

Avec ce titre au goût doux-amer, le lecteur se retrouve face au voile qu'il lui faut lever pour savoir qui était parmi les victimes de la Shoah. Suzelle, ballerine de 19 ans, se sentant délaissée par son petit ami Mathis, parti à Berlin pour débuter une carrière prometteuse de danseur étoile, se réfugie chez sa grand-mère Mady à Vézelay. Elle y retrouve son ami d'enfance, Romain, venu lui présenter son amoureux, Takis. En voyant les deux garçons, la vieille femme se sent submergée par les souvenirs que toute sa vie elle a tenté de cacher à ses proches et de refouler hors de sa mémoire. La grand-mère a eu un frère homosexuel déporté et gazé pour avoir aimé un homme, ce que Suzelle ignorait jusqu'alors... A travers les souvenirs de la grand-mère, qui apparaissent par bribes poignantes et touchantes, Erik Poulet-Reney nous offre un récit tout en pudeur, dénonçant avec amertume les crimes nazis, particulièrement ceux commis contre les homosexuels, afin qu'eux aussi ne soient pas oubliés. (www.citrouille.net)

L'histoire d'une amitié improbable entre Saïd Taïeb, un jeune fils d'immigré engagé dans une mauvaise voie, et Tosca, ancienne chanteuse de cabaret devenue vieille dame de bon conseil.

Si on n'avait pas appris à Danny Marlot, neuf ans, à jouer avec les armes à feu, il n'aurait pas apporté un pistolet chargé à l'école et provoqué accidentellement sa propre mort. Mais son père, aveuglé par la douleur, ne veut pas entendre raison et décide de se venger de l'institutrice. Lecteurs à partir de 9 ans. Livres-Hebdo

Cette année, Nicolas entre en 4ème. Il découvre qu'il a en cours de français M. Latier, professeur atypique, passionné de poésie, muni d'un inséparable cabas. Professeur le plus chahuté du collège, Nicolas se prépare a une belle année de rigolade et est désigné par ses camarades de relever le défi. Pour s'attirer l'admiration de ses camarades, Nicolas amplifie ses sarcasmes et ses humiliations envers le vieux professeur. Il dépasse les bornes et Olivier, le caïd de l'année dernière, l'invite peu à peu à réfléchir sur ses actes et à comprendre ce que peut ressentir Monsieur Latier. Nicolas décide alors de suivre le professeur, jusqu'au cimetière du Père Lachaise, et découvre beaucoup de solitude et de mal être : le vieux professeur nourrit des "chats poètes", en solitaire, seul lien avec la vie. Sans famille, il a fini par se réfugier dans l'alcoolisme. Au bout de ce parcours, Nicolas fera moins "l'intéressant". Le dernier chapitre, rencontre avec une vieille dame, Mme Henriette, est particulièrement émouvant. Entre compassion et culpabilité, un beau récit sur les faiblesses et les dérapages de la vie comme pour mieux aborder la tolérance et l'acceptation de l'autre. (Ricochet)

Tom a vingt ans lorsqu'il retrouve le carnet où il a consigné, au jour le jour, cette histoire. L'âge que sa soeur Miette avait quand elle est morte du sida, contracté à la suite d'une transfusion sanguine. Au fil des pages, Tom peint à petites touches impressionnistes, tendres et souvent drôles, la vie quotidienne d'une famille où le drame sous-jacent côtoie les scènes familières.

Lorsque Basile et Camille découvrent que l'école du quartier a été construite sur une ancienne usine de radium, ils remuent ciel et terre pour mobiliser leur entourage autour de l'école en danger. Du côté des autorités, tous les moyens sont bons pour étouffer cette affaire gênante... (Quatrième de couverture)

Petite, la géante ne se sentait pas vraiment seule. A cette époque, elle n'effrayait que les grandes personnes ; pas les enfants, qui s'approchaient d'elle avec curiosité et riaient de bon coeur à ses maladresses de petite géante empotée. Les animaux non plus ne la craignaient pas. Mais c'est le jour où elle but en quelques gorgées toute l'eau de la rivière, alors que le soleil brûlant grillait les jardins et assoiffait chacun, que les hommes, les femmes, les enfants, et même les animaux, se mirent à la détester vraiment. Ils la forcèrent à quitter le pays...

En partant à la recherche du monstre mangeur de truites de la Rivière d'Argent, Caroline et son père découvrent un cadavre. Qui est le meurtrier

Yaël, petite Israélienne de 13 ans, vit à Jérusalem. Elle voit sa vie bouleversée à la mort de son frère, victime d'un attentat. Ses parents décident de déménager à Nevé Shalom, village où Juifs et Arabes vivent ensemble. Yaël, ne comprenant pas leur décision de vivre avec ceux qu'elle considère comme les assassins de son frère, décide de fuguer.

Des résultats scolaires désastreux, des parents qui menacent de l'envoyer en pension, et voilà qu'au beau milieu de la fête foraine, Théo disparaît...Fugue ou kidnapping ? La situation est grave car Tony-le-Boucher, le célèbre tueur en série, est lui aussi en cavale... (Quatrième de couverture)

Amis de jeunesse, Patrick et Roman sont à un tournant de leur existence : pharmacien à Limoges, Patrick rejoint l'association Pharmaciens Sans Frontières pour une mission humanitaire dans la Bosnie en guerre, tandis que, après un chagrin d'amour, Romain s'installe dans une confortable solitude. Au fil des lettres, chacun se dévoile, mettant à nu ses sentiments, ses doutes et ses espoirs, jusqu'à ce que, soudain, la vie bascule....

Eté 43. C'est la guerre. Albert, le brigadier chef d'un petit village français, doit livrer six otages aux Allemands pour de sombres raisons de Résistance matamoresque. Afin de préserver ses concitoyens, il désigne des Tziganes. Eté 93. Henri, le chef d'un groupe d'Européens, qui restaure une vieille bâtisse dans le même village, découvre une inscription : "Dehors les boches !". Qui a écrit cela ? Pourquoi ? Pour qui ? Assurément, les cinquantes années écoulées n'ont pas effacé les douleurs et les rancoeurs anciennes. Patrick Vendamme signe un roman émouvant et singulier (couverture d'Antonin Louchard). Sa justesse et sa sensibilité ravivent véritablement un thème traité cent fois. Dès 13 ans. (L.C.)(Mad)

Antoine ignore presque tout de son passé et d'un père que sa mère lui a toujours caché. Il mène une existence terne et solitaire dans un quartier périphérique de Paris. Un soir de décembre, il fait une étrange rencontre. Commence alors un voyage dans le temps au cours duquel Antoine va découvrir la magie du cinéma Vox qui illumina le quartier pendant cinquante ans et s'apercevoir que sa propre histoire y est mêlée. Antoine jouera pour que l'histoire finisse en " happy end ", comme au cinéma...

Sujet : Mélie pense qu'elle a deux mamans : une " rose ", lorsque tout va bien, qui lui fait des câlins, la soigne lorsqu'elle est malade, joue, chante, et une autre maman " noire ", avec des doigts crochus qui la pincent, crie et se fâche. Cette dernière remplace la rose alors qu'on s'y attend pas ! Mélie entretient cette idée et la cultive : elle invente toutes sortes de rites et d'incantations pour se protéger mais s'enferme dans son silence et verse dans une véritable paranoïa, évidemment non décelée par son entourage. Commentaire : Mélie est folle, ou plutôt le devient ; on est confondu par le drame qui se joue sous nos yeux, et auquel on assiste, impuissants, de même que par une description minutieuse de cette famille affligeante. Le père est inexsistant quand sa fille l'appelle au secours et la mère passe pour un monstre. Elle ne comprend manifestement rien. Mélie va s'enfoncer dans sa folie, sans personne pour l'aider, avant l'intervention (on a envie de dire enfin!) d'une psychothérapeute. Un ouvrage très bien construit, à ne surtout pas mettre entre n'importe quelles mains, mais qui peut servir à une étude sur la psychologie de l'adolescente. (lire jeunesse)

Sans raison particulière, Serge, dix-sept ans, fils d'un notable d'une petite ville de province, se laisse entraîner dans une bande de skinheads désoeuvrés. Par ennui, et aussi, pour les beaux yeux de Betty. Le jour où M. Brodsky, ancien déporté, vient témoigner dans sa classe, c'est la confrontation...

Justine, Nils et leurs parents ont quitté la région parisienne et sont arrivés dans un village, celui où le père passa sa jeunesse. Tout de suite, les enfants y ont répéré une maison abandonnée. Etrange, avec ses étoiles sculptées dans le linteau de sa porte, effrayante, mais aussi terriblement attirante. Fascinés, ils s'y rendent chaque jour. L'arrivée au village d'une énigmatique vieille dame, des bribes de conversation vont donner à Justine et à Nils l'envie de connaître les secrets que ces murs solitaires abritent. Ils vont petit à petit recomposer le puzzle de cette famille qui fut heureuse, avant le drame. Sous une couverture illustrée par notre Anne Brouillard, un superbe récit de vie et de mort. Dès 12 ans. (L.C.) (Mad.)

Un subtil stratagème pour aborder le thème des enfants issus de couples bi-nationaux qui ont divorcé, et le risque de déni d'autorité parentale par l'une ou l'autre des parties.

Un texte court, très simple et intense, pour retracer l'histoire quasi emblématique de Rachid, Algérien débarqué à Paris. D'abord employé comme balayeur dans une gare, il continue à y vivre même quand il est licencié. Il ne connaît rien d'autre que cet univers devenu son seul point d'attache. Il s'installe dans un wagon abandonné, survivant tant bien que mal, jusqu'au jour où, malade, il glisse peu à peu dans le rêve et les délires de la fièvre. (Revue des livres pour enfants)

Le vieux Paulou vient de vendre sa maison à une famille de sourds. Il s'attache à eux, impressionné par la façon dont ils surmontent leur handicap et se lie d'amitié avec Antoine, leur jeune fils, qui lui apprend en cachette le langage des signes. On découvre en parallèle un récit écrit il y a plus d'un siècle par un jeune sourd. Un bon roman sur le thème de la différence, où l'on voit comment une famille handicapée parvient à s'intégrer avec l'aide de tout un village. (marmitalire.freee.)