Pierre Brunel est professeur de littérature comparée cl l'université de Paris IV-Sorbonne. Il a notamment publié, sur le roman. Transparences du roman. Le romancier et ses doubles au XXe siècle (Corti, 1997) et Don Quichotte et le roman malgré lui (Klinck'sieck, 2006).

Ce texte prononcé par Gilbert Simondon (1924-1989) à la Sorbonne développe une théorie de l'image en en faisant la genèse. Il constitue une réflexion sur la façon dont l'image se forme et devient une fonction vitale lorsqu'elle sert l'invention et les techniques.

L'éditeur retrace l'histoire de la création de livres par des artistes contemporains depuis les années 1960 et analyse la place du livre dans leur pratique artistique.

L'autofiction est un genre littéraire à la mode, mais il souffre de deux écueils : c'est un genre difficile à définir - entre l'autobiographie et la fiction - et il regroupe des auteurs très différents - Serge Doubrovsky (l'inventeur de l'expression en 1977), Philippe Forest, Camille Laurens, Chloé Delaume... De nombreux spécialistes de la littérature ont donc tenté de théoriser ce genre hybride, mais cela a produit des effets pervers selon Philippe Vilain : " La surthéorisation dont l'autofiction est l'objet joue en défaveur de sa compréhension théorique. " Bref, à l'hybridité des genres s'ajoute la confusion des idées. L'auteur, qui figure parmi les meilleurs romanciers de sa génération, propose une synthèse dont l'un des plus grands mérites est de s'appuyer sur sa propre pratique de l'autofiction.

C'est un nouveau mode d'approche de la peinture à travers l'analyse de la pratique de l'autoportrait. Alors que la figuration et la représentation sont séparées, en se peignant lui-même, Rembrandt affronte l'inconnu et se pose la question de savoir ce que c'est que d'être là.

Philippe Vilain a publié depuis 1997 six romans aux éditions Gallimard et Grasset. Son dernier livre s'intitule Confession d'un timide (Grasset, 2010). Il a publié en 2009 aux Éditions de La Transparence L'Autofiction en théorie.

Analyse thématique de Dead man, western en noir et blanc de Jim Jarmusch sorti en 1995, qui met en avant la dimension politique de ce film, accompagnée d'entretiens avec le réalisateur.

Lecture philosophique de l'oeuvre du cinéaste Stanley Kubrick. La dimension de nihilisme, par l'absence ou l'annihilation progressive du sens, habite ses films. Il identifie les causes et les conséquences des dérèglements de la société occidentale. Les trois cahiers de photos inclus sont autant de parcours visuels des hypothèses développées au cours des trois chapitres.