Un pèlerinage chamanique et psychédélique au coeur de l'espace inconnu qui existe au-delà de la mort, entre notre monde et un autre. Une fusion sonique métaphysique d'innovation technologique et de virtuosité technique que Flying Lotus n'a pas réalisé seul. Il a su s'entourer d'artistes talentueux et d'horizons différents tels que Herbie Hancock, Kendrick Lamar, Captain Murphy et même Snoop Dogg, sans compter le travail graphique de l'artiste japonais dessinateur de bandes dessinées, Shintaro Kago. (Electre)

L'innovateur sonique sort ici un album éponyme, une distillation de ses bases sonores dans laquelle les collaborations de Compass en 2010 sont remplacées par une approche purement "Lidellesque" : onze titres comme une démonstration de la musique qu'homme et machine peuvent faire ensemble. Connu pour rapprocher les influences musicales diverses, Jamie Lidell cite Mtume, Cameo, le new jack swing, Bobby Brown et George Clinton comme inspirations pour cette sortie. L'album autoproduit a été enregistré et mixé dans le studio de Jamie, désormais basé à Nashville, une nouvelle étape dans son périple qui l'a vu quitter sa ville natale au coeur de l'Angleterre pour les berceaux musicaux de Berlin et de New York. Lidell continue donc son exploration géographique sonore et électronique, allant jusqu'à se transformer en icône numérique, géométrique et multicolore ! (Electre)

Battles c'est le groupe en réseau, ou peut-être le-groupe-comme-réseau. Un archipel lié par une combinaison unique d'art, d'expérimentation, de technologie et un point de vue particulier. Un groupe dont les cerveaux contiennent des boucles informatisées qui laisse de la sueur sur ses machines et dont le pouls sonique est presque brutalement humain. (Electre)

Récompensé avec enthousiasme lors de la soixante-dixième édition du Festival de Cannes, Good time est dirigé par Josh et Benny Safdie ainsi que les stars Robert Pattinson et Jennifer Jason Leigh. Pour ce disque, Oneohtrix Point Never n'a pas hésité à collaborer avec les plus grands. Le morceau composé pour le thème de clôture du film par exemple est une oeuvre intégralement écrite par Iggy Pop. (Electre)

Ce treizième album studio est un disque à l'énergie brutale et l'exubérance d'un premier album. En effet, il représente l'apogée et la confluence de préoccupations qui ont émergé le long de la carrière de Squarepusher, approchées avec l'antagonisme et l'audace d'un artiste qui croit toujours au pouvoir de l'intervention. On y retrouve un mélange de sa capacité à mêler et modeler son propre genre de composition électronique innovante et la drum & bass tordant les limites, qui est devenue synonyme de son héritage culte. (Electre)

Ecrit et enregistré sur une période de quatre ans, entre Las Vegas et la maison de Gonjasufi dans le désert californien, Callus est indéniablement l'oeuvre la plus cathartique et dans laquelle il met son âme à nu. Il s'agit d'embrasser la douleur et la colère pour créer quelque chose... (Electre)

Le jeu de piste a débuté au milieu de l'été 2014, quelques tweets, le logo taggué sur des trottoirs de New York et de Londres et un dirigeable frappé au logo d'Aphex Twin avec une date qui survole Londres... Et enfin l'annonce officielle, Richard D. James aka James Polygon Window, Caustic Window ou GAK sort ce sixième album sous le nom d'Aphex Twin et rompt ainsi avec 13 années de silence depuis la sortie de Drukqs.

Un peu moins de cinq ans se sont écoulés depuis son précédent album, You're dead, nominé aux Grammy. Entre temps, l'américain a collaboré avec Kendrick Lamar sur To pimp a butterfly, a écrit et réalisé le film d'horreur Kuso (présenté au festival Sundance) et a produit une grande partie du Drunk de Thundercat tout en travaillant à faire de Brainfeeder l'un des labels les plus innovants du moment. Pourtant, ce n'était qu'une question de temps avant que Flying Lotus ne revienne avec un nouveau disque. C'est là que Flamagra entre en scène - une oeuvre qui prend toutes les avancées et tous les partis pris créatifs des douze dernières années de la carrière de Fly Lo' et les amène encore plus loin, réunissant hip-hop, funk, soul, jazz, polyrythmie tribale ou encore IDM en un vortex musical impossible à définir. Il est rejoint par une liste de collaborateurs de rêve : Anderson .Paak, George Clinton, Yukimi Nagano de Little Dragon, Tierra Whack, Denzel Curry, Ishmael Butler de Shabazz Palaces, Toro y Moi, et son grand ami Thundercat. On retrouve même David Lynch le temps d'une narration à faire froid dans le dos. (Electre) (Electre)

C'est ce que l'on appelle un super groupe, agglomérant quelques pointures plus habituées des performances solo que des jouissances collectives : Tyondai Braxton (fils d'Anthony), John Stanier (Ex-Helmet et Tomahawk) et Ian Williams (guitariste de Don Caballero). Premier album et dernière signature du label Warp.

Sorti en 2002, il poursuit entre douceur et subtilité la voie stellaire du groupe (désormais duo). Une expérience sublime avec de moments magiques avec notamment les titres 1969 et Sunshine Recorder. Incontournable !

Le duo revient avec un troisième album, un disque électro-mélodique, idéal pour conduire les fenêtres ouvertes au volant de sa vieille Volvo. Axant leur travail sur les voix, les londoniens flirtent parfois avec l'expérimental, souvent avec la pop; tout cela sans jamais tomber dans le piège d'une musique trop formatée sans surprise. Les surprises, justement, arrivent au moment où l'on discerne les voix de James Blake, King Krule ou encore Micachu, invités à embellir quelques refrains. (Electre)

Brian Eno et Karl Hyde (chanteur et moitié de Underworld) se sont associés pour donner naissance à cet album qui sort chez Warp Records. Someday world comprend neuf chansons, composées et chantées par Eno et Hyde, avec un casting impressionnant de musiciens : Fred Gibson, Tessa Angus, Nell Catchpole, Marianna Champion, Will Champion, Kasia Daszykowska, DonE., Darla Eno, Georgia Gibson, Andy Mackay, John Reynolds et Chris Vatalaro. Il vient naturellement s'inscrire comme le troisième volet d'une trilogie sur la voix, commencée en 1981 avec David Byrne (My life is the bush of ghosts) et suivie en 1991 par Wrong way up avec John Cale.

Les cordes downtempo de l'album, la soul déchirante, le hip-hop ressuscité et les conceptions vocales crépitantes et obsédantes sont ici cousus sur chaque titre comme une couverture en patchwork. (Electre)

Netflix a choisi Flying Lotus pour composer la BO de sa prochaine série, Yasuke. Dédiée à l'histoire du premier Samouraï africain, un exercice de style réussi digne des plus grandes réalisations du genre. Flying Lotus, de son vrai nom Steven Ellison, est le chef de file de l'électronique sous influence jazz et abstract hip-hop. En tout seulement 6 albums, dont les acclamés Cosmogramma, Until the quiet comes et Flamagra, sorti en 2019, l'artiste américain s'est hissé dans le peloton de tête des producteurs les plus respectés de sa génération.

Vous connaissez maintenant l'histoire : une pandémie mondiale frappe, et toute votre perspective change, surtout si votre gagne-pain est en jeu. Après une décennie de concerts non-stop, le vétéran de Warp, George Evelyn, DJ et producteur du projet Nightmares On Wax s'est retrouvé à l'arrêt. Sans la promesse de lieux bondés, de platines vinyles sur des scènes surélevées et l'atmosphère de soirées magiques, qu'est-ce que Nightmares On Wax ? C'est là qu'est né ce disque... Un des plus beaux exemples de l'expérience de N.O.W. créé dans l'isolement et pourtant renforcé par un profond sentiment de collaboration. Cet album développe un univers au croisement des genres entre hip hop, jazz, trip hop et pop psychédelique.

Musicienne, Dj, plasticienne, graphiste et styliste, Mira Calix est une artiste protéiforme. Aujourd'hui c'est avec un 5ème album qu'elle nous revient, et toujours fidèle à Warp. Ce disque est fait de nombreux collages, de sons qui s'entrechoquent, se répondent pour créer un univers extrêmement riche, insaisissable, et tout en étant à la fois attractif et additif.

Né à Brighton le groupe a sorti son premier EP (Lino en 2017), qui définit leur palette musicale : mélange entre des rythmes motorik inspirés du krautrock de NEU!, de la pop psychée, ainsi qu'une attitude et un son qui fait référence aux formations anglaises de la fin des années 70/début 80 du post-punk. Bright green field a été écrit dans le pub du batteur/vocaliste Oliver Judge et enregistré dans le studio de Carey à Londres.

Depuis 2009, Dom et son double au sein de Mount Kimbie, Kai Campos, ont joué un rôle central dans la création d'une nouvelle forme de musique électronique. Ces dernières années, le duo a progressivement migré des clubs aux salles de concerts et festivals ; l'ajout d'un batteur à leur set up live guitare, clavier et percussion fait vraiment du nouveau Mount Kimbie un groupe - dans le sens plus traditionnel. Là où l'univers sonore du précédent album, Crooks & lovers (2010), était largement électronique, leurs nouveaux titres voient le duo intégrer des instrumentations live avec un enthousiasme revigoré pour l'électronique.

Ce neveu d'Alice Coltrane vous propulse aux portes du royaume de la force obscure grâce à son funk galactique et à ses rythmes aux reflets métalliques. (Electre)

Des cordes hip hop, des claviers nintendo, des voix planantes, avec son opéra cosmique le beatmaker de Los Angeles s'installe un peu plus sur le trône vacant de Dj Shadow. (Electre)