Présentation de la production de porcelaine de la manufacture de Nyon, fondée en 1781 et dernière à voir le jour en Europe. La qualité de la céramique est soulignée par son décor qui laisse le centre de l'objet libre de tout motif afin de souligner la blancheur transparente de la matière autant que l'absence de défauts de cuisson.

Parcours à travers les objets associés aux rituels funéraires dans diverses civilisations, de l'Egypte ancienne à la Mélanésie, du bouddhisme aux trois religions du Livre. Ainsi les similitudes entre cultures sont mises en valeur quant aux réponses apportées aux questions sur les origines et la destinée de l'homme et sur ce qu'il advient de lui après la mort.

Les essais réunis mêlent des théories philosophiques (principalement la phénoménologie) et des analyses d'oeuvres d'artistes qui explorent les problématiques de la perception. L'apport de l'oeuvre d'art dans la théorie de la perception ainsi que ses dimensions pratico-morales et sociopolitiques sont mis en lumière.

Michel Mazzoni a recours à la photographie, à l'installation vidéo, au texte, afin d'explorer des notions telles que celles du temps et de l'espace. Il montre, expose, installe ses territoires. Ses choix sont souvent rugueux, tant il questionne l'abandon, la désolation, tant il cherche la beauté au-delà de l'apparence. Son travail se trouve imprégné par une sensibilité qui accorde une attention aux interactions entre l'immatérialité de lumière, le point de vue, et l'exigence du cadre, tel un affrontement permanent entre des perceptions. Il suffit de voir, de prendre le temps, pourrait-on dire. Alors il scrute les cartes, observe les villes, sillonne les alentours, visiteur de l'effacement, et des traces disparues, il réalise en quelque sorte une archéologie de l'intangible et, interroge, à travers la lumière, bien après l'éphémère.

Publié pour la première fois en 1971, cet ouvrage fut rédigé dans un climat d'explosion sociale et politique aux Etats-Unis : Ambitionnant de dire aux pauvres comment s'emparer du pouvoir que Machiavel avait appris aux riches à conserver, il propose aux radicaux des clefs pour opérer une transformation sociale constructive.

Ces contributions montrent en quoi le maître mot de la bande dessinée, liberté, permet de comprendre lintérêt général pour un univers hétéroclite en marge de la culture officielle : recherches plastiques et narratives, création rebelle au formatage de lindustrie culturelle et étrangère aux codes élémentaires de la communication.

R. Hedebouw, porte-parole du Parti du travail de Belgique (PTB), répond à une vingtaine de questions sur les orientations et le programme de ce parti de gauche d'orientation marxiste.

La "paperasse" est définie par l'auteur comme l'ensemble des documents produits en réponse à une demande, réelle ou imaginaire, émanant de l'Etat. Des montants enregistrés par de simples commis aux textes fondateurs conservés par des archivistes officiels, elle se révèle imprévisible et génère de nombreuses frustrations. Une histoire de la bureaucratie qui ne néglige pas l'humour.

Ces choses simples, images du quotidien choisies et offertes par F. Goffin, se tiennent dans un équilibre entre l'éternel et l'inachevé, entre la maîtrise et l'aléatoire, entre la recherche de la forme juste et le refus de l'image attendue. ©Electre 2021

Le tableau "Le ballon" de F. Vallotton sert de prétexte à ce récit. La peinture, explorant l'opposition entre ombre et lumière, rappelle à l'auteure le souvenir de la disparition brutale de ses parents. Le texte mêle son histoire personnelle et les sentiments que suscitent en elle cette peinture.

Une analyse des aspects économiques, thématiques et esthétiques du cinéma israélien en ce début de XXIe siècle, complétée par une série d'entretiens avec des personnalités marquantes telles que : Keren Yedaya, Eran Kolirin, Ronit Elkabetz, ou Nadav Lapid.

Rétrospective de l'oeuvre de P. Kirkeby, représentant majeur de l'avant-garde danoise, confronté lors de cette manifestation à un autre grand artiste, le peintre et poète anarchiste Kurt Schwitters (1887-1948), principal animateur du mouvement dada à Hanovre.

Intégrale des écrits sur l'art du critique, poète et peintre belge J. Dypréau (1917-1986). Ses préfaces de catalogues d'expositions, ses comptes-rendus et ses essais esthétiques suivent les grands courants artistiques de la seconde moitié du XXe siècle : Pop art, Arte povera, Figuration narrative, Nouveau réalisme, art naïf, abstraction lyrique, etc.

Ce livre est une sorte d'errance ou de méditation à la fois visuelle et textuelle. Jouant des rapports d'échelles, de lieux, de styles et de filiations, ces photographies et courts textes font courir l'idée du paysage sur un fil tendu, ne cessant d'en chercher la définition visuelle et d'en appréhender les limites.

Ce documentaire s'appuie sur un motif particulier, un élément matériel en apparence banal qui pourtant, fait sens au cinéma.

Une introduction à l'univers de Jacques Tati, inventeur d'une poétique du son. L'auteur dégage, par le biais du film Les vacances de M. Hulot, les mécanismes d'une construction artistique constamment en mouvement.

Une lecture transversale de l'oeuvre de l'artiste J. Bucquoy autour des axes fondateurs de sa démarche : le territoire et ses icônes, les cultures populaires, le verbe, la sédition.

L'exposition "Africa Remix, l'art contemporain d'un continent", présentée dans six pays de 2004 à 2007, a suscité enthousiasmes et critiques, réactualisant les débats provoqués en 1989 par l'exposition "Les magiciens de la Terre". E. Toussaint interroge les spécificités de l'art contemporain africain et analyse les résonances entre art contemporain et théories postcoloniales.

Fruit d'un atelier mené avec des étudiants de l'atelier de sculpture à l'école des arts visuels de La Cambre à Bruxelles, cette publication interroge la notion d'hybridation, la différence entre la singularité de chacun et le formatage des communautés.

L'exposition présente le développement d'Anvers durant la période de 1794 à 1814, alors que la ville est sous le régime français. Sous l'influence de Napoléon, qui veut faire de la ville le port de guerre le plus important de l'Empire, Anvers retrouve sa place dans le commerce mondial mais se trouve également plongée en état de guerre permanent.

Une étude anthopologique sur la ligne, singularité graphique qui se trouve partout, naturelle ou tracée par l'homme. Sont entre autres abordés la taxonomie des lignes, les lignes de la notation musicale, la ligne et son environnement, la cartographie, l'arbre généalogique, le dessin du caractère typographique.

Etude consacrée au film allemand sorti le 4 février 1930 à Berlin, considéré par un critique de l'époque comme le meilleur film de fiction allemand. Film d'inspiration résolument documentaire, il fut tourné avec des moyens de fortune et des acteurs non professionnels, par une poignée de jeunes gens destinés à devenir célèbres une fois exilés à Hollywood.

Monographie consacrée au film Le rebelle, avec G. Cooper, sorti en 1948. Le héros, un architecte qui dynamite ses propres HLM parce que ses commanditaires ont défiguré son projet, est analysé comme une évocation du statut de cinéaste. L. Moullet propose son analyse de l'oeuvre et met en évidence sa richesse et son caractère novateur.

Trois recueils de textes en prose rassemblant les observations de l'auteur sur le monde : notes, billets d'humeur en réaction à l'actualité, réflexions tirées de ses lectures, etc.

Des textes publiés en 1946 dans Le monde libertaire. Sous un pseudonyme, Brassens y clame son dégoût de l'hypocrisie et des asservissements de toutes sortes. Linguiste, M. Wilmet présente et analyse ces articles.

Un livre d'artiste dans lequel se dessinent les thèmes de la vie et de la mort symbolisés par le parcours d'un camion. ©Electre 2021

Forgée durant les années 1970, la démarche pluridisciplinaire de l'artiste belge J. Lennep vise à mettre l'homme au centre de l'art et des relations qu'il suppose, à s'interroger sur le rôle et la nature de l'art aujourd'hui. Elle mobilise la vidéo, la performance, l'installation mais aussi le texte, et Internet, pour se consacrer à ceux qui font de leur existence un espace de création.