Socrate raconte, avant de mourir, quel a été le but de sa vie.

Ce sont les sons qui racontent leur propre histoire et celle du grand musicien venu apporter son ordre dans le chaos musical du début du siècle.

Des textes en rimes illustrés offrent un voyage poétique d'une main à l'autre : celle du pianiste, celle du vieillard, celle du voleur, etc. Pour découvrir que chaque main a une histoire.

Emil, jeune Berlinois, mange bio et aime aussi les traditionnelles Curry Wurtz. Il invite à découvrir les rues de sa ville, les vestiges du mur, les couloirs du métro, les animaux du zoo, la Berliner Hauptbanhof, le Tiergarten, la porte de Brandebourg, le Parlement, etc.

Une visite de la capitale française faite par des animaux : Notre-Dame de Paris, le Louvre, la Seine, etc.

Edgar le chien en a plus qu'assez ! Il veut bien obéir à ses maîtres, mais là, ils exagèrent. Ils ont osé lui retirer son bâton favori, celui qui porte justement la délicieuse odeur de la chienne d'en face. Il faut que ça change, nom d'un chien! Alors il décide d'aller consulter les trois Sages... "Ces chiens là ont toujours la solution, et donnent de bons conseils pour mener les humains où bon nous semble" Pour Edgar, le paradis sur terre semble à portée de pattes ! Restent quelques obstacles entre son museau et l'objet de son désir... Une lecture suffit pour adopter Edgar

L'oiseau-lyre porte un regard dédaigneux sur les autres animaux qui se complaisent dans leurs défauts : l'éléphant terne, l'hippopotame enrobé, la hyène hirsute reçoivent de sa part une leçon d'élégance. La métamorphose s'effectue en 3 temps : un premier tableau les présente comme sur le carnet d'un naturaliste, un second en noir et blanc les met à nu, un troisième les pare de robes fantaisistes.

A la manière de Georges Perec dans Je me souviens, l'auteure dresse la liste des 101 bonnes raisons d'être un enfant et laisse au lecteur le soin d'y ajouter les siennes.

Une contine traditionnelle illustrée.

Pendant le carnaval du Lötschental dans le Haut-Valais, des hommes sauvages surgissent dans les rues des villages. Ils ont des masques en bois, des chevelures en queues de renard et sont revêtus de peaux de chèvres ou de moutons ceintes d'un collier de vache avec sa cloche qu'ils agitent bruyamment. Il s'agit d'une très ancienne coutume toujours en vigueur. Or voici que, cette année-là, dans un village, un masque géant est sorti de la forêt. Est-ce un revenant ou un démon ? Deux enfants veulent en avoir le coeur net...

Le quotidien d'une poupée, d'un lion en peluche et d'un petit ours qui ne peuvent s'opposer au bon vouloir de Lara leur propriétaire, petite fille énergique et directive. Une allégorie de la vie qui parle avec finesse de dépendance et d'autonomie, de frustration et de victoire, d'amour et d'abandon. Une histoire à lire ou à écouter, juste assez longue pour bien s'endormir.

L'ouvrage rassemble une galerie de portraits, peuplée d'une mouche gourmande, d'un petit pois apeuré, d'une puce électronique esseulée, d'une goutte d'eau en vol, d'un lombric liliputien, etc.

De un à dix, les harengs verts se trissent. Une nouvelle chanson populaire pour enfants.

Des portraits d'animaux, de la basse-cour aux champs, deviennent par le truchement du noir et blanc les acteurs d'une comédie rurale. Chaque photographie est accompagnée du nom de l'animal et invite le lecteur à créer sa propre histoire.

Si vous lisez La Poule et le canard de Léopold Chauveau, vous saurez pourquoi la poule a eu 181 poussins et pourquoi elle a perdu ses 181 poussins. Vous lirez des choses sur l'ambivalence du fromage. Comme le fait remarquer le canard "Cette chose qui sent si mauvais a un goût excellent". Mais vous y lirez aussi des choses sur l'ambivalence de l'amour maternel, car la poule n'est pas sans quelque responsabilité dans la noyade et l'écrabouillage de ses petits. Vous conclurez peut-être même à la très nécessaire "ingratitude" des enfants. Tout au long de l'album règne un narrateur distant qui laisse le récit largement progresser par la succession des dialogues de la poule et du canard, de la poule, du canard et de de la cigogne. Ainsi se construit une écriture qui mêle saveur des mots, perturbations logiques, plaisir de la reprise lexicale et violente ironie. Bref, Léopold Chauveau raconte, imperturbable, de réjouissantes horreurs. Pourquoi citer ? Parce que c'est encore le meilleur moyen de faire sentir que nous nous trouvons devant un texte réellement écrit, ce qui n'est pas ce qu'il y a de plus fréquent dans les livres destinés à la jeunesse. Les illustrations sont à la plume, en noir et blanc. Elles sont situées dans leur rapport au réel à la même distance que le texte. Léopold Chauveau joue largement de l'aplat du noir et du blanc... sur le blanc sans profondeur de la page et il impose - loin de toute flatterie du joli - l'évidence de son économie graphique. (...) Isabelle Nières-Chevrel. (Revue des livres pour enfants)

Pierre-Emile et son double invisible, nos deux inséparables, traversent ensemble les hauts et les bas de la vie. Plutôt les bas d'ailleurs, et c'est en général de la faute de l'invisible. Par exemple, au supermarché, quand il pousse Pierre-Emile à voler des collants roses pour sa Juliette adorée. Ou quand il lui fait croire, une nuit, que sa mère est l'otage d'extra-terrestres et qu'il faut la délivrer...

Un grand-père et son petit-fils conversent sous un cerisier.

Quand M. Raton, l'instituteur favori de Pierre-Emile, démontre à sa classe les méfaits de la cigarette, Pierre-Emile et son double ont une idée: tapisser toute la maison de slogans anti-fumée. Or c'est justement ce jour-là que papa invite à la maison une cliente importante de l'industrie du tabac. Inutile de dire que c'est la catastrophe...

Cet album rappelle aux enfants qu'ils ont des devoirs : écouter et obéir à leurs parents, participer à la vie quotidienne de la maison, ne pas gaspiller l'eau ou la nourriture, etc. Chacun de ces devoirs est énoncé et illustré par un dessin et une courte phrase qui apporte le témoignage direct d'un enfant.

De nombreuses photographies macroscopiques révèlent dans l'ambre des traces de la forêt tropicale du haut tertiaire nord-européen : insectes, lézards, oiseaux, premiers mammifères, mousses, fougères, plantes à fleurs.

La mère de Jean-Loup a du mal à lui annoncer qu'elle va bientôt épouser Pierre, ce qui, pourtant, semble assez naturel au garçon, puisque son père s'est déjà remarié. Mais le fait est qu'il existe une différence de nature entre ce prétendant et sa famille. En effet Jean-Loup est un loup alors que Pierre est un mouton. Jean-Loup tente par tous les moyens de maîtriser son instinct.

Sur les quais du port norvégien où il décharge les bateaux avec son chariot élévateur, Kurt, découvre un énorme poisson mort. Une aubaine pour nourrir sa femme et ses trois enfants ! Une occasion pour voyager autour du monde avec le poisson et le fenwick, tour à tour moyen de locomotion, selon que la famille est sur mer ou sur les terres d'Amérique, d'Antarctique, d'Inde et d'Europe. (www.livralire.org)

Une petite fille grandit à flanc de colline au Liban. Son père meurt avant ses 10 ans. Sa mère, veuve trop tôt, le suivra de près. Recueillie par son oncle, la fillette change de village. Récit fragmentaire d'une enfance morcelée par les épreuves.