Le narrateur raconte le lieu où il a choisi de vivre, un hameau sans eau courante ni électricité, au bord du lac Oniégo. Coupé de toute technologie moderne, il se rend tous les jours dans la ville la plus proche pour étudier à la bibliothèque. Plus tard, sur les traces de l'écrivain K. White, il confronte les souvenirs de ses lectures avec la réalité contemporaine.

La ville de Leningrad, dans les années 1960, est toujours marquée par le siège de 900 jours qu'elle a subi pendant la guerre. A travers cinq personnages féminins, ce roman raconte le quotidien dans la Russie totalitaire. Sofia, une petite fille muette, dessine à longueur de journée. Sa mère, Antonina, est ouvrière à l'usine. Evdokia, Glikeria et Ariadna les accueillent dans leur appartement.

Des anecdotes qui mettent en scène l'arrivée en Pologne de l'auteure et son regard sur ce pays dont elle ne comprend ni la langue, ni les usages. Elle traduit ses interrogations en dessins, publiés au départ sur son blog.

A partir de documents d'archives (écrits personnels, correspondances, documents diplomatiques, politiques, policiers et militaires) français, russes et américains, cet ouvrage retrace l'itinéraire de P. Pascal, intellectuel français, témoin et acteur de la révolution bolchevique en Russie. L'ouvrage évoque sa foi chrétienne et son engagement, dans ses excès et ses aveuglements. Electre 2014

"Le prix Médicis essai a été décerné à Frédéric Pajak pour le troisième tome de son «Manifeste incertain» (éds. Noir sur blanc). Pajak arrache le prix au second tour de scrutin avec cinq voix, contre quatre à Jean-Yves Jouannais et ses «Barrages de sable» (Grasset). Comment décrire ce «Manifeste incertain»? Déjà, il mérite le nom d'«essai», en ce sens qu'il tente de faire ce que personne n'a tenté avant. C’est en 2012 que l’illustrateur-écrivain, connu pour son amour des revues expérimentales («l’Imbécile», «9 semaines avant l’élection»), a entamé la publication de ce projet bizarroïde: des livres démembrés dans le temps comme dans la forme, où les dessins (magnifiques) surgissent au milieu des récits, l’ensemble tournant de manière obsessionnelle autour de la Seconde Guerre mondiale et du parcours de Walter Benjamin, le philosophe allemand, juif, arrêté en juin 1940 puis libéré grâce à des amis, qui va errer dans les Pyrénées afin de passer la frontière et se suicider par désespoir..." in : http://bibliobs.nouvelobs.com/sur-le-sentier-des-prix/20141104.OBS4040/le-medicis-essai-pour-frederic-pajak-et-son-manifeste-incertain.html (consulté le 2015-06-30)

Treize nouvelles sur l'invasion de Budapest, alors occupée par les nazis et leurs alliés hongrois, par l'Armée rouge en décembre 1944. Le siège aura un fort impact sur les survivants.

"Le prix Médicis essai a été décerné à Frédéric Pajak pour le troisième tome de son «Manifeste incertain» (éds. Noir sur blanc). Pajak arrache le prix au second tour de scrutin avec cinq voix, contre quatre à Jean-Yves Jouannais et ses «Barrages de sable» (Grasset). Comment décrire ce «Manifeste incertain»? Déjà, il mérite le nom d'«essai», en ce sens qu'il tente de faire ce que personne n'a tenté avant. C’est en 2012 que l’illustrateur-écrivain, connu pour son amour des revues expérimentales («l’Imbécile», «9 semaines avant l’élection»), a entamé la publication de ce projet bizarroïde: des livres démembrés dans le temps comme dans la forme, où les dessins (magnifiques) surgissent au milieu des récits, l’ensemble tournant de manière obsessionnelle autour de la Seconde Guerre mondiale et du parcours de Walter Benjamin, le philosophe allemand, juif, arrêté en juin 1940 puis libéré grâce à des amis, qui va errer dans les Pyrénées afin de passer la frontière et se suicider par désespoir..." in : http://bibliobs.nouvelobs.com/sur-le-sentier-des-prix/20141104.OBS4040/le-medicis-essai-pour-frederic-pajak-et-son-manifeste-incertain.html (consulté le 2015-06-30)

W. Bosc propose des recettes traditionnelles, pour découvrir la cuisine polonaise : pierogi, bigos, placki, zurek, etc.

L'histoire d'une famille russe dont le père, Nikolaï, est radié de la police suite à une bavure, où un des fils est en prison et l'autre n'est bon à rien. Ils décident de s'installer dans le village natal de la mère, Valentina. Loin de tout, l'atmosphère familiale se dégrade.

F. Cloarec connaît bien la Syrie, où elle se rend fréquemment depuis près de quinze ans lorsqu'un savonnier d'Alep lui demande d'écrire un livre sur le savon artisanal. Elle livre ses secrets de fabrication, ses usages et ses vertus, son histoire et celle de la civilisation syrienne.

Fasciné par la mort, le maître du polar B. Akounine (pseudonyme de G. Tchkhartichvili) explore ici les plus grands cimetières du monde, de Paris à Jérusalem. Chaque lieu est décrit et illustré par une histoire de fantôme mettant en scène des figures historiques (Marx), littéraires (Wilde) ou la cruelle Saltytchikha.

Journaliste au quotidien polonais Gazeta Wyborcza, l'auteur a décidé de parcourir en jeep, en plein hiver, l'immense empire russe. Davantage que les ruines d'un régime, ce sont les êtres qui l'intéressent. Il rencontre les exclus de l'ère Poutine, les rappeurs, les sans-abri, les malades du sida, les chamanes, les mineurs... Un voyage dans un pays déglingué où pullulent les bandes armées.