Un portrait de Clémence Demahis Michel, dite Louise Michel, née le 29 mai 1830, présenté chronologiquement : 1830-1853, ses années d'apprentissage ; 1853-1871, son métier d'institutrice ; 1871, sa contribution à la Commune ; 1880-1905, ses positions anarchistes et leurs conséquences (déportation en Nouvelle-Calédonie, exil à Londres).

L'ordre peut être imposé sans que soit nécessaire l'instauration d'un Etat policier, lit-on dans la conclusion de ce livre intitulée Vers la société autoritaire. Lorsque la vue de l'uniforme des forces de l'ordre rassure les esprits faibles, la tentation de légitimer l'autoritarisme n'est pas éloignée. M. Rajsfus est notamment l'auteur de nombreux ouvrages sur la France pendant l'Occupation.

Géographe, Elisée Reclus a parcouru le monde tout en s'engageant dans le mouvement anarchiste. P. Pelletier, lui-même géographe, aborde ici la relation entre ces deux aspects, traités en général séparément. Il tente de montrer ce que l'anarchie a apporté à la géographie et la géographie à l'anarchie y compris au regard des problématiques géopolitiques et environnementales actuelles.

Découverte de la pensée d'Henri Roorda van Eysinga, figure de la pédagogie libertaire, réputé pour sa critique du système éducatif de la Suisse romande de la fin XIXe et du début du XXe siècle.

Elairage sur la personnalité et l'oeuvre de G. Petit (1860-1952), militante, conférencière reconnue en son temps, qui s'est illustrée par son engagement libertaire et féministe. A la direction de la revue La femme affranchie de 1904 à 1913, elle a notamment dénoncé la prostitution.

Militant anarchiste et historien, A. Samis étudie le mouvement anarchiste brésilien, d'abord rural, puis urbain. Il le replace dans le contexte économique et social qui a facilité sa naissance et son développement. C'est la Commune de Paris qui popularisa ce mouvement déjà présent à travers des phalanstères créés par les fouriéristes, telle la colonie anarchiste de la Cecilia.

Le contexte et l'histoire de la révolution allemande, qui débuta le 28 janvier 1918 par une grève générale, sont reconstitués. Ce mouvement révolutionnaire, qui aurait pu avoir un impact sur toute l'Europe, fut anéanti par le nazisme dès 1922. Des thèmes tels que l'anarchisme, l'anti-fascisme, sont abordés.

Redonne la parole aux militants et aux journalistes qui ont vécu et écrit la révolution espagnole de 1936-1939 au jour le jour, et qui ont osé le communisme libertaire. Grand prix Ni Dieu, ni Maître 2002. ©Electre 2024