Ce roman fait de la disparition de l'orang-outan de la surface de la Terre l'occasion d'un plaidoyer en faveur de l'équilibre écologique.

Le 9 juillet 2006, l'écrivain était à Berlin pour assister à la finale de la Coupe du monde. "J'ai voulu voir le geste de Zidane comme irréductible. Mais j'y ai vu aussi un écho au geste du narrateur de mon premier roman "La salle de bain" ("je partis brusquement et sans prévenir personne"), de ce point de vue, "la mélancolie de Zidane" est aussi ma mélancolie". (Livres hebdo : livres du mois, 11, 2006)

Oulipien et éminent linguiste, Bernard Cerquiglini est professeur à l'université de Paris VII et recteur de l'Agence universitaire de la Francophonie.

Parce qu'il ressemble trop à son père, Jérémie Tod est battu en pleine rue par un policier. Un homme, Théo Panol, intervient, mais tue accidentellement le policier. Il est alors condamné à trente ans de réclusion. Ses amis décident de le faire évader, malgré des chances de succès quasi nulles. (Electre)

Les personnages littéraires ne sont pas, comme on le croit trop souvent, des êtres de papier, mais des créatures vivantes, qui mènent une existence autonome à l'intérieur des textes et vont jusqu'à commettre des meurtres à l'insu de l'auteur. Faute de l'avoir compris, Conan Doyle a laissé Sherlock Holmes se tromper dans sa plus célèbre enquête, Le Chien des Baskerville, et accuser à tort un malheureux animal, permettant au véritable assassin d'échapper à la justice. Ce livre rétablit la vérité. Pierre Bayard, né en 1954, est professeur de littérature française à l'Université Paris 8 et psychanalyste. Il est l'auteur de nombreux essais dont Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?, traduit en plus de vingt-cinq langues. L'Affaire du chien des Baskerville s'inscrit dans un cycle qui comprend aussi Qui a tué Roger Ackroyd ? et Enquête sur Hamlet. Ces ouvrages de « critique policière » visent à résoudre des énigmes criminelles tout en menant une réflexion sur la littérature.

Deux amants français observent un couple d'alcooliques anglais dans un bar de Quillebeuf. Par touches se dessine le drame du couple anglais, et par échos celui du couple français.

Recueil de textes consacrés à la question du réel et à ses doubles fantomatiques. Ils exposent une conception particulière de l'ontologie qui, au lieu de marquer la différence entre l'être et la réalité commune, affirme leur identité.

W. Marx s'intéresse à la communauté des gens de lettres, de Confucius à Barthes, en passant par Cicéron, Pétrarque et Freud, qui ont cultivé la civilisation de l'écrit et qui l'ont transmise de génération en génération. Il décrit les moeurs, habitudes et affinités communes à tous ces lettrés.

De saint Agustin à saint Bernard et à sainte Thérèse d'Avila en passant par Victor Hugo, Thomas Traherne, Walt Whitman, Paul Claudel, Henri Michaux, J.-L. Chrétien explore la joie spacieuse, ce que la Bible nomme la dilatation du coeur.

Interrogation sur la nature, la complexité et la pluralité du désir, basée sur les écrits de M. Proust, Leibniz, Deleuze, Balzac, R. Girard, etc.

Texte d'une fiction radiophonique enregistrée en 1974, par les acteurs du Théâtre du Quai, sous la direction de Jacques Taroni, mettant en scène quatre personnages : Nicolas, Anna, Hélène et Stevan.

En attendant qu'on les oublie à leur tour, deux journalistes, Brighton et Schooner, se sont donnés pour mission de ramener à la lumière certains artistes oubliés. La dernière de ces missions va leur coûter cher : l'un y trouvera la mort, l'autre l'amour.

Roman qui se découpe en courts tableaux peignant les diverses activités et découvertes de Louise, une petite fille, née de l'amour d'un homme et d'une femme.

Chroniques hebdomadaires parues dans Libération pendant l'été 1980, couvrant une actualité parallèle aux faits retenus par l'information d'usage.

"Les champs d'honneur" est une chronique tendre et poétique sur la mémoire familiale. Avec un sens étonnant des objets-souvenirs, du détail, des paysages, J. Rouaud fait ainsi de sa "Loire-Inférieure" un prenant mythe personnel.

La tragédie shakespearienne nous présente des destins que l’histoire écrase et dont un trait constant est qu’ils cherchent, contre la violence du plus fort, à trouver des raisons de ne pas abdiquer toute qualité humaine. Comment, dans l’abjection extrême, ne pas devenir abject ? Alors l’absolu théologique n’est d’aucun secours, l’homme est seul, il doit réinventer son humanité au moment de perdre sa vie. Si nous sommes aujourd’hui fascinés par Macbeth et par Lear, par Cléopâtre et par Coriolan, c’est que les événements dont ils sont les maîtres et les jouets les conduisent chacun vers un lieu d’épreuve et de désespoir où il n’est plus possible de composer, où plus rien ne s’interpose entre l’être et son imminente dissolution, où chacun peut dire avec la reine d’Égypte : “ Tout est néant. La résignation est stupide et la révolte pareille à l’aboiement d’un chien fou. ” Alors l’univers se défait, les rouages de la violence deviennent frénétiques – alors la démence ou le suicide apparaissent comme l’ultime recours. Un cadavre s’effondre sur le bois de la scène, tandis qu’au-dessus de lui se dessine une image encore jamais vue de l’homme. Telle fut la splendeur de Shakespeare dans le passé, telle elle se manifeste encore en de rares occasions. Mais un siècle dont les événements principaux sont le génocide, le goulag et la mort atomique ne possède plus les vertus transcendantes sans lesquelles la tragédie est réduite au simple rang d’une reconstitution archéologique.

Ces deux textes en prose poétique, parus dans les revues finlandaises Aland et Finland en 1974, sont inédits en France.

Chef-d'oeuvre du génial auteur irlandais francophone. Il s'agit de la conversation à bâtons rompus entre deux clochards, Estragon et Vladimir, qui attendent on ne sait quoi. Un sens extraordinaire du dialogue rend cette pièce désespérée constamment amusante, bien qu'il ne s'y passe rien ou presque : c'est un tour de force unique dans l'histoire du théâtre.

Watt entre au service de M. Knott, dans une demeure où règnent rigueur et hiérarchie. Watt, en tant que nouvel arrivant, doit obéir aux ordres de l'autre serviteur, Erskine, et son travail se situe au rez-de-chaussée, M. Knott demeurant au premier étage. Des serviteurs les ont précédés, d'autres leur succéderont, et Watt prendra un jour la place d'Erskine, suivant un mécanisme séquentiel.