Le groupe raconte une fois de plus une histoire, celle des peuples septentrionaux et leur rapport à la nature et l'océan. Interprétés en vieux-norrois, l'ancienne langue des peuples du nord, les 11 titres réveillent des récits oubliés de continents perdus et à présent immergés par la fonte des glaces. Ils évoquent les mythes fondateurs du déluge et des apocalypses annoncées, mais voyagent aussi en compagnie des aventuriers et marins qui de tout temps ont sillonné les eaux les plus dangereuses de la planète. Cette mémoire commune, ce sont les voix extraordinairement chaudes et puissantes de Justine Galmiche, dont le timbre inimitable s'associe à merveille avec celui guttural et vibrant de son compère Pierrick Valence, qui l'incarnent.

Breathe capture la légende de l'orgue Hammond B-3, Dr. Lonnie Smith, lors de son 75e anniversaire au Jazz Standard de New York en 2017. Deux autres titres studio qui introduisent et clôturent l'album présentent la collaboration unique entre Doc et Iggy Pop, dont une sublime reprise du tube de 1966 de Donovan Sunshine Superman. Ce soir-là, Lonnie est accompagné de Jonathan Kreisberg à la guitare, Johnathan Blake à la batterie, John Ellis au saxophone ténor, Jason Marshall au saxophone baryton, Sean Jones à la trompette et Robin Eubanks au trombone.

Après quatre ans d'absence, Imelda May présente un opus débordant de sensualité, d'émotions, de spiritualité et d'intuition. Il représente l'artiste irlandaise sous son plus beau jour et marque un nouveau chapitre. Accompagnée d'amis et de collaborateurs comme Ronnie Wood, Noel Gallagher ou Miles Kane, et avec les contributions de penseurs et d'activistes féministes comme Gina Martin et le Dr Shola Mos-Shogbamimu, l'album est une explosion revigorante de rock'n'roll !

Pour le 30e anniversaire de la disparition de Serge Gainsbourg, André Manoukian, pianiste de jazz, décide de lui rendre hommage en s'entourant d'icônes féminines : Melody Gardot chante La Javanaise, Isabelle Adjani (dont le grand Serge avait produit un album début des 80's) chante Sous le Soleil Exactement, Camélia Jordana reprend Black Trombone, on retrouve aussi Camille Lellouche, Èlodie Frégé et Rosemary Stanley (Moriarty). André Manoukian propose aussi ses versions instrumentales en piano solo de quelques classique 60's de Serge. Vous aurez plaisir à écouter cet album, piano/voix et piano mais aussi les voix éclectiques de l'album, de réentendre peut être pour la 1000e fois ces mélodies indémodables composées par celui qui aurait fêté le 02 avril 2021, ses 93 ans.

Juliette Gréco nous est intimement nécessaire parce qu'elle est restée debout, vivante, poing levé, regard mutin et parole libre comme l'expriment ces 13 chansons. Indocile, désobéissante, elle allait de l'avant. En chantant, en riant, en aimant, elle marchait contre toute soumission, sur tous les fronts : républicain, artistique, amoureux. Juliette Gréco a vécu debout. Magnétique, elle a attiré les poètes, qui avaient compris que rien ne pourrait arrêter la jolie brune. Elle s'est alors emparée de leurs mots pour chanter la liberté.

Le saxophoniste, compositeur, philosophe et auteur, Shabaka Hutchings, signe son retour avec Black To The Future, le quatrième album de Sons of Kemet. Black To The Future est musicalement le plus ambitieux des albums de Sons of Kemet. De prestigieux invités viennent prêter main forte au noyau fort du groupe fer de lance de la scène jazz londonienne, constitué de Theon Cross (tuba), Edward Wakili-Hick (percussions) et Tom Skinner (percussions). L'album débute comme il se termine, par une déclaration où voix et musique s'unissent pour exprimer toute la rage et la frustration nées de la mort de George Floyd et les manifestations "BLM" qui ont suivi. Il puise dans son for intérieur, s'aventurant dans des explorations introspectives, en recherchant des cosmologies oubliées et de nouvelles façons d'exister.

Découvrez pour la première fois le meilleur des textes de Georges Brassens chanté par Maxime Le Forestier qui lui rend hommage.

Cet opus mêle musique et littérature. Il est composé de trois formes musicales : des chansons, des mots parlés mis en musique et des pièces instrumentales ; La Mémoire du Feu est bien ce qu'il est coutume d'appeler un concept-album. Les chansons sont interprétées par un couple aussi énigmatique que magnétique composé de l'explosive Jessica Martin-Maresco (Diane) et du rocailleux Benjamin Nerot (Duane). Pensée comme un choeur antique à elle seule, l'actrice Olivia Nicosia intervient au cours d'interludes entre les chansons et narre, dans une sorte de spoken words orchestré, les forts intérieurs des amants. Enfin, les morceaux instrumentaux appuient la fulgurance du récit et soulignent la dramaturgie de cet album. La Mémoire du Feu nous mène vers une musique hybride entre folk, électronique et rock organique et crée ce que l'on pourrait appeler la "post-chanson française".

A l'occasion du 20ème anniversaire des concerts au Stade de France 1988, le public va pouvoir découvrir le concert inédit du 11 septembre 1998 ! Annulé à cause d'une pluie diluvienne la première date du concert au Stade de France le 4 septembre est reportée in extrémis le vendredi suivant. Et il pleut à nouveau le 11 septembre, Johnny Hallyday, ses musiciens et son équipe décident de maintenir leur concert aujourd'hui entré dans la légende.