Qu’il s’agisse d’une figure de style, d’une notion, d’un tour symptomatique, d’une marque de l’énonciation ou d’un trait esthétique, l’analyse conduit d’emblée aux interrogations majeures que suscite la découverte d’un style, de ses marques personnelles, de sa relation à un genre, de son inscription dans un contexte historique.

Saint-Simon. Prédications et portraits dans l'Intrigue du mariage de M. le duc de Berry. De l'analogie en histoire ou l'Intrigue en images

L’ouvrage réunit les interventions de la traditionnelle « journée d’agrégation » de Paris-Sorbonne, organisée à l’initiative de l’UFR de langue française. Les études sont consacrées aux œuvres au programme de l’agrégation pour la session 2010 et concernent l’épreuve de grammaire et de stylistique françaises. L’ouvrage s’adresse donc en premier lieu aux étudiants préparant l’agrégation et le capes de lettres, mais aussi à tout lecteur curieux de stylistique.

Voltaire. « Quatre mots auraient suffi » : le style coupé dans le Dictionnaire philosophique de Voltaire. Chimères et présugés : sur quelques détournements voltairiens dans le Dictionnaire philosophique

Alors qu’André Chénier porte jusqu’à la perfection l’alexandrin classique, choisi de préférence au décasyllabe pour des raisons génériques, Paul Claudel rejette les normes versifiées en faveur d’une nouvelle forme, empruntée à l’écriture biblique. Sans rompre avec les conventions littéraires de leur époque, Marguerite de Navarre et le Cardinal de Retz font un usage particulier de certains procédés : l’adjectif épithète. Marguerite Duras, elle, fait preuve de beaucoup d’audace et prend des libertés avec les temps grammaticaux, créant ainsi «une temporalité chamboulée».

Robbe-Grillet. L'écriture du soupçon. Formes linguistiques de l'implicite dans La Jalousie. Le paradoxe énonciatif de La Jalousie : un énonciateur sans sujet.