A travers une large sélection d'images et de textes, une présentation de plus de 80 photographes japonaises, depuis les années 1950 à l'époque contemporaine. Contient également trois essais pour documenter cette période, 25 portfolios d'artistes aux approches différentes et une bibliographie illustrée. ©Electre 2024

Le correspondant permanent de France 2 raconte l'incompréhension, l'aveuglement, le double jeu parfois des services de renseignements et des politiques à Jérusalem, Tel-Aviv et Washington depuis les années 1990 : occupation israélienne, développement de la colonisation dans les territoires palestiniens et politique américaine au Proche-Orient ont fait le lit de l'islam radical dans la région.

En plus de quarante-cinq ans de carrière, Claude Chabrol a tourné nombre de films qui ont marqué le cinéma français, comme Le Beau Serge, Violette Nozière, Le Boucher, Que la bête meure, Inspecteur Lavardin, La Cérémonie ou Merci pour le chocolat. En novembre 2004, il sort son cinquante-deuxième film, La Demoiselle d'honneur. Laissez-moi rire !, c'est le côté dérisoire de la vie selon Claude Chabrol. " Je ne me prends jamais au sérieux, mais je fais mon métier sérieusement ", dit-il. Dans ce livre, Chabrol égratigne certaines de nos institutions, la religion et les honneurs. Il dévoile pourquoi il n'apprécie ni Woody Allen ni Luchino Visconti, mais se montre enthousiaste à l'égard de Jean Renoir, de Fritz Lang et d'Alfred Hitchcock. Chabrol aime rire et manger. Il aime la vie. Il apprécie le travail en famille, avec sa femme, sa fille et ses trois fils qui l'entourent et lui apportent le bonheur. De son enfance à son adolescence, le métier de pharmacien qu'il a su éviter, son amour de la littérature et du cinéma, sa connaissance de la musique, le cinéaste que l'on connaît ne cache aucun de ses sentiments. Il sait être profond et drôle, jouant avec ses amis et ses comédiens une partition où l'humour a souvent le dernier mot.

Qu'est-ce qu'une vie ? L'une des plus grandes plumes du New Yorker y répond, peu avant sa mort, dans un récit poignant. C'est quoi, une vie ? Que retient-on de la sienne quand on apprend soudainement qu'elle touche à sa fin ? Peter Schjeldahl est critique d'art. Il ne lui reste que six mois à vivre. Il s'attelle à noter ses pensées – ce qui lui revient, ce qui le hante –, à ramasser quelques miettes alors qu'il se tient tout au bord du gouffre. Et il en tire ce texte unique, inclassable, déchirant et drôle, à la fois " grand roman américain ", Mémoires d'un poète du New York underground, méditations d'un mourant et collection d'aphorismes d'un moraliste élevé dans le chaos de la contre-culture des années 1960. Par fragments mais sans jamais perdre de vue la clarté de son récit, Peter Schjeldahl évoque toutes les facettes de l'existence : l'enfance, l'incompréhension des parents, l'alcoolisme, la découverte et l'importance de l'art, le choix d'un métier, le sexe, la famille, les amis, les échecs, les réussites, la maladie, la mort bien sûr, et l'amour... Plus que tout, Schjeldahl se révèle un écrivain-né au moment où la mort vient le cueillir. Ses phrases ciselées, condensées, épurées, provoquent l'air de rien des déflagrations à bas bruit dont l'onde de choc ne s'oublie pas. Toute une vie, toute la vie en cent pages. Un tour de force. Et une invention : des Mémoires en accéléré.

Sander et Evans ont produit quelques-unes des icônes photographiques du XXe siècle tout en prétendant n'y être pour rien. Le paradoxe du "style documentaire" (l'expression est d'Evans, 1935) ne peut s'éclairer que par l'analyse du contexte institutionnel, esthétique et politique de la période, de l'Allemagne de Weimar (Sander) à l'Amérique de la Dépression (Evans).

Un matin qu'elle se promène avec son fils, bébé, Isabelle Maroger se fait interpeller par une femme qui la complimente pour ce bel enfant blond aux yeux bleus et ajoute « ça devient rare comme race »... Un choc pour Isabelle, qui réalise qu'il est temps pour elle de raconter son histoire. Car si elle est, elle aussi, grande, blonde et aux yeux bleus, c'est parce qu'elle est à moitié norvégienne. Sa mère est née, pendant la guerre, dans un Lebensborn, ces maternités mises en place par les nazis pour produire à la chaîne de bons petits aryens.

L'histoire économique et monétaire de la France depuis la Seconde Guerre mondiale, avec des prévisions pour le XXIe siècle, en prenant en compte la transition écologique après la révolution numérique. Huit décennies de politique économique, des Trente glorieuses à la guerre en Ukraine, sont examinées, entre évolutions et turbulences. L'auteure souligne le dirigisme qui prévaut dans le pays. ©Electre 2024

Il y a bien des sortes de silences. Celui que prescrivent aux citoyens des forces tyranniques qui leur volent leur passé, réécrivent leur histoire et leur imposent une identité établie par l'État. Ou celui des témoins qui choisissent d'oublier ou de nier la vérité, et des victimes qui, par moments, deviennent complices des crimes qui sont commis contre elles. Puis il y a celui dans lequel nous nous complaisons quand il s'agit de nous-mêmes, de nos mythologies personnelles, les histoires que nous plaquons sur notre vie réelle. " Prise entre les secrets de son père et les mensonges de sa mère, Azar Nafisi s'est longtemps imposée, dans l'intime, le silence qu'elle a obstinément combattu dans sa vie de femme engagée politiquement, socialement, philosophiquement. Silence qu'elle rompt ici avec pudeur et courage. Car enfin son histoire lui appartient, enfin, elle est libre d'en dessiner les frontières, de reconquérir l'Iran de ses souvenirs: le père tendre et fabuleux, la mère tyrannique et fascinante et le destin d'une famille sans cesse aux prises avec les tourments d'un pays. Balayant les combats et les débats du xxe siècle, baignée dès l'enfance dans la politique entre un père maire de Téhéran et une mère première femme élue au parlement iranien, l'auteur livre un témoignage essentiel et éclairant, celui d'une femme au coeur des paradoxes de son pays.

Ouvrage qui dénonce, s'appuyant sur des faits qualifiés d'objectifs, l'exploitation et le détournement de résultats scientifiques par différentes industries, au mépris de risques sanitaires et environnementaux pourtant clairement identifiés.

Récit de la vie de ce créateur qui a réinventé le cinéma, avec une plus grande place faite aux auteurs, créant avec les salles MK2 des espaces de diffusion pour les films engagés. S'y croisent de célèbres réalisateurs tels que Chabrol, Godard, les frères Taviani, Kiarostami, Angelopoulos, Varda, Resnais ou Haneke, ainsi que leurs grands acteurs et actrices. ©Electre 2024