Tranformer l'ADN pour fabriquer une protéine qui n'existe pas dans la nature : cet exploit sans précédent vient d'être réalisé au Japon.

On savait l'ADN support de l'information génétique. On ignorait qu'il est aussi capable de piéger les microbes, devenant ainsi une arme redoutable de défense de l'oganisme.

Des puces, des virus, des souris... L'informatique semble apprécier la biologie !

Une technologie améliorée de stockage de l'information numérique sur l'ADN promet de sauvegarder de grandes quantités de données sur de tout petits volumes et pour très longtemps.

La plupart des gènes ont un effet limité sur une maladie donnée, et seul 1% de notre génome code pour une protéine. Le reste est la matière noire de l'ADN.

Des tests de paternité aux prélèvements d'ADN sur la scène d'un crime en passant par le diagnostic de maladies rares, la génétique s'immisce dans notre société.

L'embryon était porteur de trois ADN : celui de son père, celui de sa mère et celui d'une autre femme. L'opération vise à prévenir une maladie génétique d'origine maternelle.

Les diagnostics et les traitements contre le cancer pourraient être encore plus efficaces grâce à l'étude de l'environnement immédiat de l'ADN : les marqueurs épigénétiques.

Le contenu d'un livre de 300 pages a été stocké sous forme de fragments d'ADN par une équipe américaine. La molécule support de l'hérédité remplacera-t-elle un jour les disques durs ?

La communauté scientifique s'est élevée contre l'utilisation sur l'embryon humain de CRISPR-Cas9, une technique révolutionnaire de génie génétique.

La biopuce permet d'analyser en quelques heures des milliers de séquences d'ADN ou d'ARN. Grâce à elle, il est possible de repérer des mutations et de savoir immédiatement quels gènes répondent à l'action d'une molécule ou sont impliqués dans une maladie. Ses applications au diagnostic médical et aux recherches thérapeutiques suscitent l'émergence de quantité de sociétés spécialisées, surtout aux Etats-Unis.

Un nouveau type de microscope permet de détailler, en 3D, l'intérieur du noyau des cellules. Lionel Cavicchioli nous explique pourquoi ces images sont essentielles pour comprendre les secrets de la génétique.