Lorsque les talibans ont pris Kaboul, en août 2021, cette jeune professe ure d'économie a courageusement continué à lutter pour la cause des femmes. Elle a été tuée dès l'automne suivant. Sa terrible histoire est aussi celle de la descente aux enfers de tout un pays.

Malgré la fermeture de tous les salons du pays, certaines esthéticiennes de Kaboul continuent de travailler en cachette. Un acte de survie, et de lutte contre l'oppression exercée sur le corps des femmes par les talibans

Réfugiée en France, la sportive Marzieh Hamidi reçoit des menaces de mort. Son crime : avoir soutenu les femmes afghanes et dénoncé les talibans.

Le régime des Talibans peine à s'installer et leurs dissensions internes, ajoutées à leur obscurantisme, laissent craindre le pire pour la population. Pour conclure son reportage, Sara Daniel publie l'article intitulé "La résistance des Afghanes".

Mariages forcés, interdiction d'accéder à l'éducation secondaire, liberté de circulation entravée... Un an après la prise de Kaboul, les femmes sont les premières victimes du retour des fondamentalistes au pouvoir. Nos reporters sont allées à la rencontre des Afghanes, celles qui souffrent et celles qui tentent aussi de résister. Le dossier se conclut par l'article intitulé "Vendues et mariées à 5 ans".

Quelques semaines avant la chute de Kaboul et le retour au pouvoir des talibans, nos reporters se sont rendus dans la vallée de Bamiyan. Cette région montagneuse au précieux patrimoine archéologique est devenue tristement célèbre après la destruction, il y a vingt ans, de ses colossales statues de Bouddha. Elle est aussi le fief des Hazara, minorité dans la ligne de mire des fondamentalistes qui ont pris le contrôle du pays. Nos journalistes témoignent de la richesse d'un monde sur le point de disparaître.

De 1996 à 2001, ils ont fait régner la terreur sur leur population et dans le monde entier, en aidant des groupes terroristes. Aujourd'hui, les talibans se sont réinstallés en Afghanistan. Et avec eux la peur, même s'ils disent avoir changé.

Entre Islamabad et Kaboul, rien ne va plus. La “profondeur stratégique” qu’avait jadis mise au point le Pakistan se retourne désormais contre lui.

Plusieurs porte-parole clés du gouvernement ont quitté Kaboul pour la ville du sud du pays, où réside le chef suprême des talibans. Signe, pour certains, que des fissures se créent au sein du groupe armé.