Les deux factions sont convenues d'un calendrier précis pour le retour de l'Autorité palestinienne à Gaza

En janvier 2009, l'offensive israélienne de vingt-trois jours contre la bande de Gaza, dite "Plomb durci", s'était déjà conclue sur un bilan très lourd de 1 417 Palestiniens tués (1 166 de sources israéliennes) 1 pour 13 morts israéliens. Pourtant, le mouvement islamiste Hamas, dont la domination est sans partage à Gaza depuis 2007, avait décidé de célébrer sa "victoire" avec le soutien de la chaîne satellitaire "Al Jazeera", basée au Qatar.

Entre le Fatah, qui tient la Cisjordanie, et le Hamas, la bande de Gaza, la crise ne cesse de s'aggraver sur fond d'élections municipales sans cesse reportées.

Le document signé par l'ensemble des prisonniers politiques palestiniens en Israël pourrait constituer une base pour mettre un terme à l'épreuve de force entre le Fatah et le Mouvement de la résistance islamique (Hamas), permettre l'intégration de ce dernier à l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), ramener le calme à Gaza et briser l'isolement international du gouvernement.

Face à une situation humanitaire grave, la tentative d'un gouvernement d'union dans les territoires palestiniens est à saisir.

Déclenchée le 8 juillet 2014, l'offensive israélienne contre Gaza, aérienne puis terrestre, a provoqué la mort de plus de sept cents personnes (au 24 juillet). Il est pourtant peu probable que les assiégés capitulent. Toute l'histoire de ce territoire, qui a produit les principaux cadres du Fatah, confirme la solide tradition de résistance de la population, qui ne s'est jamais résignée à la disparition de la Palestine après 1948.

La vie s'améliore en Cisjordanie. Deux ans après son entrée en fonction, le Premier ministre Salam Fayyad a réussi à faire reculer l'insécurité et la corruption. Mais face au Hamas, pour asseoir son crédit dans l'opinion, l'Autorité palestinienne a besoin que le processus de paix redémarre

Le conflit est monté d'un cran avec l'invasion de Gaza par Tsahal. Alors que les extrémistes de chaque bord soufflent sur les braises, le risque est grand, pour le Hamas et le Fatah, de tomber dans le piège de la division.