Trois officiers supérieurs, dont le chef d'état-major, promus au plus haut grade de l'armée. Simple reconnaissance pour services rendus au pays ?

Al-Qaïda frappe un camp militaire près de Lakhdaria en Kabilie. Bilan : au moins dix morts et une quarantaine de blessés graves.

Le déploiement policier a dispersé les manifestants hostiles au régime. Mais ils ne renoncent pas. Même si l'armée, maître du pays, est en position de force.

Si la Grande Muette reste l'un des piliers du régime, l'institution évolue. Vingt ans après l'interruption du processus électoral, le changement de génération dans l'état-major et l'évolution du rapport des forces au sein du pouvoir ont modifié la donne.

Depuis les attentats suicides de décembre 2007, Alger est soumise à un quadrillage sévère de la police et des militaires. Une situation qui nourrit la psychose de nouveaux actes terroristes.

Adoubé par les tout-puissants chefs de l'armée en 1999, Abdelaziz Bouteflika s'est progressivement et méthodiquement affranchi de leur tutelle. Jusqu'à leur ravir toutes les clés du pouvoir.

Pourquoi le président de la République a-t-il décidé de réorganiser en profondeur l'armée dans la foulée du remaniement gouvernemental ? Eléments de réponse.

Hichem Aboud est le premier officier de la Sécurité Militaire algérienne à rompre la loi du silence.

Si les militaires s'en tiennent au tout-répressif sans relancer le processus démocratique, l'Algérie risque d'hériter d'une armée de style haïtien.

On passe vite à Alger d'un scénario de négociation à celui d'un renforcement de la répression contre les islamistes. La volonté de négocier de l'Etat est-elle véritable ? Et l'évolution militaire du FIS ne la condamne-t-elle pas à l'échec ?