Quelle stratégie économique le Reich a-t-il suivie en France de 1940 à 1944 ? [...] Berlin a suivi une stratégie originale, en passant commande aux industriels français.

Après la chute du Mur, quelque chose s'est brisé entre Helmut Kohl et son ami François. Ancien conseiller diplomatique du chancelier allemand, Horst Teltschik raconte.

C'était une journée historique. Le remplacement, dans quatre ans, du président de la BCE par le Français Jean-Claude Trichet avait été accepté. Chirac a voulu plus : que ce compromis soit mentionné officiellement. Quitte à gâcher la fête. Et à mettre en difficulté son allié Hemlut Kohl...

Gerhard Schröder résistera-t-il aux sirènes du New Labour pour maintenir une relation privilégiée avec la France ? C'est plus que probable, mais la volonté des Britanniques d'établir un nouvel axe Bonn-Londres-Paris est désormais affirmée.

Comprendre pourquoi les Français et les Allemands ne se comprennent pas, c'est commencer à comprendre l'Europe. André Glucksmann nous aide à le faire. Magnifiquement.

En exigeant qu'un volet social - le "pôle économique" - soit ajouté au traité européen, le gouvernement français prenait un risque. D'où l'importance de cette victoire sur l'ultralibéralisme, qui marque bien un "changement d'avenir"...

Jospin refuse de s'engager dans l'Europe monétaire si nos partenaires ne donnent pas à l'Union sa dimension politique et sociale. Jacques Chirac déjà sonne l'alarme...

François Mitterrand n'aurait-il vraiment su ni prévoir, ni accueillir, ni gérer politiquement la réunification de l'Allemagne ? C'est la thèse qui ressort du "Verbatim III". Deux des plus proches collaborateurs de l'ancien président tiennent à relater, faits à l'appui, ce qu'ils ont directement vécu.

Pendant quelques jours diplomates français et allemands ont joué à se faire peur, avant de se rendre compte qu'aucun des deux pays ne pouvait plus se permettre de tels dérapages.

De soeurs ennemies, l'Allemagne et la France sont devenues, en un demi-siècle, des partenaires européens dont les points de vue et les choix politiques sont, le plus souvent, très proches. Au point d'entreprendre ensemble la mise en place d'un manuel scolaire de leur histoire commune.