Un couple installé en Corse depuis cinquante ans est plongé dans la tourmente, accusé d'avoir constitué un "bunker colonial français" au détriment des agriculteurs insulaires. Un imbroglio qui puise ses racines dans leur dénonciation d'un fléau local, la divagation animale, et les récentes enquêtes de l'Etat contre les fraudes agricoles. Avec le retour de la violence sur l'île déclenchée par la mort d'Yvan Colonna, l'inquiétude monte.

La population de chats errants ne cesse d'augmenter, entrainant risques sanitaires et déclin de la biodiversité. La condition animale préoccupe aussi les électeurs. La gestion de l'errance animale est un pouvoir de police du maire. Une politique de gestion, avec les associations, permet de contrôler la surpopulation et les coûts. Selon les associations, les campagnes de stérilisation et de relâchage ont prouvé leur efficacité, devant les autres méthodes de gestion, moins éthiques.