Une mer qui perd les deux tiers de sa superficie en quarante ans, vous imaginez ? Son eau est trop salée : tout y crève ? Et le sel condamne aussi les cultures alentour.

Devenu riche grâce au pétrole, le Kazakhstan tente le pari de remettre à flot sa mer intérieure qui s'assèche depuis près de 50 ans.

L'assèchement de la mer d'Aral a transformé en désert ce qui était la quatrième plus grande étendue d'eau intérieure au monde. On pensait ce désastre irréversible ; pourtant, grâce à des aménagements, l'eau revient

Elle était devenue une mer morte, un marais saumâtre et pollué, un désert de boue séchée. Sa partie nord renaît lentement grâce à d'immenses travaux.

On la croyait morte. Rongée par le sel. Désertée par les hommes. Emblème de l'un des plus grands désastres écologiques du XXe siècle. Pourtant, la mer d'Aral revit. Des pêcheurs y retournent travailler par moins de 40łC. Et un barrage, récemment achevé, ramène l'espoir sur ces rives asséchées.