La publication par R. Venturi et D.S. Brown de Learning from Las Vegas a suscité une controverse à partir de 1968 dans l'histoire moderne de l'architecture. V. Didelon met en lumière comme cet ouvrage a inauguré un nouveau genre de livre d'architecte, le manifeste rétroactif, qui s'est depuis imposé notamment grâce à R. Koolhaas.

Issues d'un colloque qui s'est tenu à Paris en 2015, des études sur des projets architecturaux du tournant des XXe et XXIe siècles et sur la capacité de l'architecture post-moderne à refléter les sociétés qui la produisent et à servir le discours politique. ©Electre 2017

Dans cet ouvrage, l'auteur met en perspective les grands courants de l'architecture afin de dessiner les contours de ce que serait une architecture hypermoderne. Après une première partie où il défend la notion de modernité, il propose dans un second temps une analyse conceptuelle du bâtiment hypermoderne. L'ouvrage se clôt avec une interrogation sur l'après hypermodernité. Electre 2014

Les années 1980, auxquelles ce volume est consacré, furent un moment charnière de l'histoire de l'architecture. Face à la nécessité de dépasser le modèle devenu trop rigide du modernisme fonctionnaliste, les postmodernes esquissèrent des pistes contradictoires. Elles débouchèrent sur un conflit latent entre les partisans d'un nouvel historicisme, bientôt relégué au rang de pastiche, et ceux qui, brandissant leurs approches dissonantes et dynamiques, seront appelés déconstructivistes. Ce recueil de textes et d'entretiens fait ainsi apparaître les tensions idéologiques qui ont conditionné l'émergence des postmodernités architecturales. Textes et interviews de Ricardo Bofill, Peter Eisenman, Vittorio Gregotti, Arata Isozaki, Rem Koolhaas, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Renzo Piano, Christian de Portzamparc, Richard Rogers, SITE, Bernard Tschumi. Par Chantal Béret, Sanda Miller et Catherine Millet. Préface de Christophe Catsaros.