Au cours des deux décennies qu'aura duré l'aventure des Ballets russes, leur fondateur Serge de Diaghilev (1872-1929) a rassemblé la crème de l'avant-garde, provoquant une série de collaborations fructueuses entre chorégraphes, compositeurs, librettistes et artistes appelés à réaliser décors et costumes.

A la suite de Philippe Parreno en 2013, Tino Sehgal dispose cet automne 2016 d'une carte blanche dans tout le Palais de Tokyo (12 octobre - 18 décembre 2016). Il y montrera un ensemble de "situations" - pour reprendre le terme avec lequel il désigne ses oeuvres - qui prendront corps entre des sculptures et installations d'autres artistes invités par lui. L'exposition sera comme un organisme vivant qui évoluera avec les mouvements des visiteurs. Il interviendra également à travers une nouvelle création au Palais Garnier, avec les danseurs du Ballet de l'Opéra (26 septembre - 9 octobre 2016).

A l'occasion de l'exposition " Different Way to Move " à Nîmes, retour sur un moment fondamental de l'histoire des arts au XXe siècle, où gestes et lignes de vie se croisèrent dans un décloisonnement radical.

C'est à une oeuvre du plasticien Xavier Veilhan que le chorégraphe et danseur Fabrice Lambert se confronte dans son dernier solo intitulé "Nervures". Une réflexion onirique et singulière sur les réseaux qui ont investi nos vies.

Elle a révolutionné l'image de la danse. L'Américaine, née en 1940, est l'invitée d'honneur du Festival d'automne. Un univers jouissif où s'entremêlent la musique de Philip Glass et les peintures de Sol LeWitt.

Dix ans auront suffi aux Ballets russes de Diaghilev pour révolutionner l'art de la danse et influencer la musique et les beaux-arts d'avant-garde. Un siècle après, expositions, publications et recréations célèbrent le centenaire de cette aventure, comme un coup d'envoi à l'Année France-Russie en 2010.