De la première colonie grecque de Byzance, devenue Constantinople, aux artistes de la nouvelle scène turque, cet ouvrage dessine le portrait d'une ville dont le prestigieux passé ne cesse d'offrir un terreau fertile à l'élaboration de son propre présent : peintures, sculptures, bas-reliefs, collection de bijoux, arts décoratifs et témoignages.

Ce livre sur l'histoire de la production à Iznik, en Asie mineure, d'objets en céramique et de carreaux couvrant les murs d'une grande partie des monuments de l'art musulman, étudie l'évolution stylistique de ce centre artistique, ses rapports avec l'art de cour ottoman, le répertoire décoratif de personnages, d'animaux et de plantes qu'il a développé et son influence sur l'art occidental. Electre 2015

Leur expansion marque un tournant dans les arts : les églises byzantines sont converties en mosquées puis de nouveaux édifices religieux émaillent peu à peu lempire selon le plan en T renversé, typique de Bursa, qui sera vite prédominant, comme dans la Yesil Camii (vers 1420). Larchitecture ottomane connaît son apogée au XVIe siècle avec la figure de Sinan dont les mosquées, une fois dépassé le modèle de Sainte-Sophie, rivalisent de beauté, sculptant la silhouette de Constantinople ou dÉdirne, telle la Selimiye, sa plus haute réalisation. Après lépoque de Sinan, trois constructions palatiales majeures sont à retenir : Topkap? Saray?, le palais dIsak Pasa à Dogubayazit, aux extrêmes confins de lempire, et Dolmabahçe, dans la capitale sans oublier la fontaine dAhmed III, joyau de marbre (De Amicis), palais, mosquées, tours dhorloge et le pont de Galata.-

Byzance, Constantinople, Istanbul, autant de noms pour une ville aux multiples visages. Entre Europe et Asie, elle appartient tour à tour à la Grèce antique, à l'Empire romain, à l'Empire byzantin, à l'Empire ottoman puis à la Turquie. Dans le cadre de la saison de la Turquie en France, l'exposition trace un chemin à travers ce vaste panorama chronologique depuis le néolithique jusqu'à nos jours.