Imaginez… On est en 1940 et, dans les collines de Dordogne, vous tombez soudain sur un trou. Curieux, aidé par quelques amis, vous pénétrez non sans mal à l’intérieur et là, surgissent sur les parois tout autour de vous des centaines de fresques et de gravures. Un formidable bestiaire, composé de chevaux, de taureaux, de cerfs… Suivez-nous dans l’incroyable histoire de la grotte de Lascaux ! Joyau de l’art préhistorique, elle renferme plus de trésors que n’importe quel autre site de cette époque.

Signes, animaux, humains, être irréels... Tous gravés, peintes, sculptés dans les profondeurs terrestres, parfois dans des recoins si tortueux qu'ils ne pouvaient même pas être admirés. L'art pariétal du Paléolithique est un mystère - et pour nombre d'experts, on ne le percera jamais. Vraiment ? Car voilà qu'une idée s'impose : cette pratique était associée à des mythes. Et qu'un anthropologue ose aller plus loin : à grand renfort d'aréologie et de phylomythologie, il aurait peut-être trouvé de quel mythe il s'agissait !

Dans la grotte de la Roche-Cotard (Indre-et-Loire), des gravures pariétales datées de plus de 57 000 ans viennent d'être attribuées à Neandertal. Discutables pour un certain nombre de chercheurs, ces conclusions relancent le débat sur les supposés talents d'artiste de notre lointain cousin.

Archéologie et outils de pointe dévoilent les anciennes civilisations enfouies sous la canopée, révolutionnant notre vision du bassin amazonien.