Jean Bedel est l'homme qui, en septembre-octobre 1953, a ranimé les interrogations sur les circonstances de la mort d'Emile Zola, asphyxié à son domicile dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902. Près de cinquante ans plus tard, il reprend son enquête et aboutit à des conclusions plus catégoriques que dans son premier reportage : Zola a été assassiné. Ses articles de 1953 étaient un vrai scoop, mais à deux degrés d'anonymat : un homme dont il ne donnait pas le nom lui faisait part de la confession, reçue vingt-cinq ans plus tôt, d'un ancien couvreur, dont l'identité restait également cachée, et qui avouait avoir délibérément bouché la cheminée du 21 bis, rue de Bruxelles avant le retour des Zola. Il donne aujourd'hui les deux noms : celui de son informateur, Pierre Hacquin, et celui de l'auteur présumé du geste meurtrier, Henri Buronfosse. L'hypothèse d'un crime, ou au moins d'une malveillance qui a mal tourné, s'en trouve singulièrement renforcée.» Henri Mitterand

Cet examen du règne de Henri IV décrit les tensions et les ressentiments suscités par sa conversion, la pression fiscale et l'exercice de plus en plus absolu du pouvoir, traits qui ont rendu légitime, aux yeux d'une fraction du peuple français, l'assassinat du roi. L'analyse de ces pulsions régicides permet à l'historien d'engager une histoire des théories du tyrannicide depuis l'Antiquité.

Trente questions-réponses sur celle qui tua Marat en 1793, sa psychologie, ses convictions politiques, ses motivations, etc.

Colonel de l'armée de l'air israélienne et membre de La Chouette, organisation clandestine chargée de traquer les criminels de guerre nazis réfugiés sur le continent américain, D. Baz raconte ici la longue traque d'Aribert Heim, le médecin de la mort, bourreau du camp de Mauthausen, de New York à Baden Baden, en passant par l'Alaska, Québec et Jérusalem.

L'analyse des débats mémoriels autour de l'assassinat de Marat montre comment l'événement, longtemps rejeté par les historiens universitaires, n'a été très vite ressenti qu'au travers de la figure de Charlotte Corday, transformée en figure de la société compassionnelle. Cette enquête vise à retrouver les sources politiques du fameux attentat.

Etude du meurtre politique par empoisonnement dans la civilisation occidentale depuis l'Antiquité. L'auteur revisite des grandes affaires qui ont nourri l'imaginaire collectif au fil des siècles, il identifie les liens qui existent entre l'utilisation du poison, les structures politiques et les différentes conceptions du pouvoir.

L'assassinat de J.-P. Marat par C. Corday fait encore écho dans la mémoire collective, plus de deux siècles après les faits. L'étude des personnalités des deux protagonistes ainsi que les faits historiques qui précèdent et suivent le meurtre, aident à en comprendre l'ampleur. Une évocation des créations artistiques qu'il a inspirées permettent de saisir l'atmosphère de cette journée.

Une synthèse sur l'assassin d'Henri IV, Ravaillac, et les motivations qui le poussèrent à commettre ce geste.

Nathuram Godse assassina Gandhi le 30 janvier 1948 et expliqua les raisons de son acte lors de son procès le 8 novembre 1948 avant d'être condamné à la pendaison. Longtemps interdit de publication en Inde et finalement édité en 1977, le texte de la défense de Godse est ici publié sous la forme de longs extraits. K. Elst examine chacun des arguments de Godse dans leur contexte historique.

Après Les cahiers ukrainiens, Igort part sur les traces d'Anna Politkovskaïa, militante des droits de l'homme et journaliste assassinée en 2006. Il revient également sur la guerre en Tchétchénie et l'histoire récente de la Russie.