Le point sur les difficultés rencontrées en France par l'assurance-vie qui a enregistré des collectes en baisse début 2011. Un ralentissement dû en grande partie à l'incertitude qui plane au-dessus de son statut fiscal, et à l'effet Bâle III qui pousse les banquiers à proposer leurs produits bancaires. Mais pas de quoi s'alarmer pour autant, il ne s'agirait que d'un trou d'air passager, notamment dû à l'effet retard de la crise. Les professionnels continuent de miser sur cet outil et de le faire évoluer car il est de loin le placement préféré des Français.

Le changement durable de l'environnement économique implique de modifier son approche et de gérer autrement. Le point sur : les livrets bancaires, l'immobilier, l'assurance-vie, les obligations, les SCPI-OPCI, les actions, la bourse, les crédits immobiliers.

Malgré une petite baisse de régime, le placement favori des Français est encore bien vaillant : les encours restent phénoménaux, les fonds en euros sont ultrasécurisés, et toute une série de dispositifs limitent les risques de faillite de compagnies, même les plus fragilisées.

Face à l'érosion des rendements, un épargnant peut prendre des chemins de traverse en plaçant dans son contrat des supports immobiliers ou des actions. Mais ce n'est pas sans risques.