La chute de DSK bouleverse la donne de la primaire au PS. Un parti traumatisé, que la perspective d'une compétition serrée peut inquiéter encore plus.

Trente ans de rivalités qui culminent dans un duel : les deux finalistes de la primaire avaient pourtant tout pour s'entendre. Ils n'ont plus que quelques jours ... avant d'être condamnés à surmonter leur inimitié.

La patronne du PS l'a annoncé le 28 juin 2011, elle sera de la partie. La course à la primaire socialiste est donc officiellement lancée. Les cinq prétendants ont jusqu'au début de l'automne pour forger leurs alliances et battre campagne.

La première secrétaire laisse les rênes du Parti socialiste à Harlem Désir et se replie sur sa mairie de Lille. Pour mieux rebondir un jour à Matignon ?

Pour contrer les partisans PS de l'alliance avec le Modem, Martine Aubry relance l'union de la gauche pour les régionales. Elle compte sur le report des voix centristes au deuxième tour.

En s'attaquant à Georges Frêche, Martine Aubry risque de perdre la région Languedoc-Rousillon. Mais elle adresse aussi un message d'autorité et de reprise en main.

La première secrétaire du PS s'emballe pour la société du care. Nouveau projet pour une gauche rénovée ou version new look de l'assistanat selon ses détracteurs ?

La première secrétaire du PS mène sa barque à son rythme. Au Sénégal, elle a surpris en préférant les artistes au Forum social mondial et son agenda à celui des médias. Est-elle complètement larguée ou est-ce une façon de laisser du temps au temps pour prendre le contrepied de Speedy Sarkozy ?

Après François Hollande, qui place la jeunesse au centre de sa campagne, Martine Aubry en fait à son tour, l'un des enjeux du projet pour 2012. Présentée cette semaine, le texte qui doit être adopté définitivement le 28 mai 2011.

La première secrétaire du PS se lance dans la course de la primaire socialiste. Une candidature qu'elle a annoncée à Lille ... en réalisant la synthèse de différentes influences politiques.

Martine Aubry s'était concocté un petit week-end au Festival d'Avignon. La primaire s'est invitée dans le débat de la culture.

Devancée par François Hollande dans les sondages, la maire de Lille poursuit sa campagne de terrain et de réseaux. Pour imposer l'idée qu'ils sont deux à pouvoir battre Nicolas Sarkozy.