La rencontre entre Martha Argerich et l'orchestre ne mérite qu'un superlatif : la perfection.

Trente ans après sa première intégrale des ″Sonates pour piano″ de Beethoven boudée par le public français, Rudolf Buchbinder présente sa deuxième version de ce monument pianistique. En ″32 commandements″, ce maître-pianiste révèle son interprétation d'une voix claire et personnelle.

Cette sonate pour violon et piano de Beethoven est d'une écriture très pure et d'une structure très simple. Pas de place, donc, pour la virtuosité. Les deux interprètes doivent plus que jamais chanter ensemble : pas facile.

Là voilà enfin cette intégrale cohérente et maîtrisée des ″Sonates pour piano et violon″ de Beethoven sur instruments d'époque.

Accompagné d'Alexei Lubimov ou seul, Yury Martynov interprète au pianoforte des oeuvres de Mozart et de Beethoven d'une virtuosité étourdissante et fulgurante.

"La légende finit toujours pas avoir raison contre l'histoire, et la création du mythe est la victoire suprême de l'art", écrivait Emmanuel Buenzod son "Beethoven" de 1936. Aujourd'hui, alors que la Philharmonie de Paris consacre sa grande exposition annuelle au compositeur de la "Symphonie pastorale", "Classica" rouvre le dossier Beethoven. Comment son image a-t-elle évolué au fil du temps ?

A l'évocation de ce « Cinquième Concerto pour piano », on pense naturellement aux grandes références du passé. Mais qui s'est imposé ces vingt dernières années ? Réponses ici même.

Gary Hill, metteur en scène d'opéra, ou comment concilier la vidéo et le répertoire lyrique ? ″Fidelio″, seule tentative de Beethoven dans le registre de l'opéra, ne sera pas soumis a un déploiement technologique ostentatoire ; au contraire, le vidéaste a cherché a rendre une pensée visuelle complexe plus proche de l'abstraction que du réalisme dramatique.

En guise de testament, le chef d'orchestre livre une interprétation de Beethoven pleine de furie. Somptueux.