Romancier, théoricien de l'art, peintre et scénariste militant, John Berger a la tête dure. Deux parutions, dont une nouveauté, viennent enrichir la version française d'une oeuvre en faveur de toutes les émancipations

L'écrivain et critique d'art a posé ses valises dans un village haut-savoyard de la vallée du Giffre. Il y vit et il y travaille au rythme de la nature. Mais n'en reste pas moins attentif au monde.

Peintre, écrivain et à l'occasion photographe, John Berger feuillette l'album de ses riches heures dans "Photocopies". Le bonheur.

John Berger aime la vie, les villes et les gens. Ses récits sont toujours généreux et fraternels, qu'ils évoquent les paysans ("La Cocadrille"), les ouvriers ("Flamme et Lilas") ou les exclus ("King").

L'écrivain anglais John Berger a choisi de vivre dans les Alpes. Son compatriote Simon McBurney a adapté pour la scène l'une de ses nouvelles, "Les Trois vies de Lucie Chabrol".

Les livres que nous aimons nous sont contemporains. Et non seulement du même temps que le nôtre, mais partageant les mêmes lieux, dans le plan du lit où nous nous noyons pour les lire, du fauteuil, de la table à laquelle nous sommes accoudés, se mêlant à nos lectures passées, les réveillant, se mêlant à nos propres mots, aux événements du monde ; les livres de John Berger que je lis aujourd'hui se mêlent à ce qui arrive à Gaza, et me serrent doublement le coeur

La quarante-deuxième édition du Festival d'Automne à Paris ne s'achève pas au moment du solstice d'hiver ; outre "Le Portrait de Robert Wilson", auquel sera consacré un prochain article, elle programme au Théâtre du Rond-Point "Un métier idéal", un "projet de et avec Nicolas Bouchaud", mis en scène par Eric Didry, d'après le livre éponyme de John Berger et Jean Mohr.

"Une autre façon de raconter", livre à quatre mains de John Berger et du photographe John Mohr, articule les manières de voir, d'entendre et de toucher le halo magnétique de la photographie.