Depuis quelques années, les pratiques culturells et documentaires des étudiants parisiens nous sont plutôt connues par des études ne portant pas spécifiquement sur l'enseigne supérieur.

Quelle est la réalité actuelle de l'usage des technologies de l'information dans l'enseignement supérieur et la recherche ? De nombreuses enquêtes ont été menées sur leur intégration et leur usage dans le milieu de l'enseignement universitaire.

Tournées vers les publics, répondant à une demande sociale et civique exprimée ou tue, les bibliothèques fondent désormais leur raison d'être autant sur la satisfaction des besoins des usagers que sur les collections.

La BPI a choisi d'évaluer l'ergonomie de son portail documentaire et d'en mesurerI'utilisabilité auprès de son public via la méthode des tests-utilisateurs. Troisgroupes cibles composés d'usagers novices, habitués, et professionnels ont étéinvités à réaliser des scénarios de recherche déterminés, tandis qu'un ergonomeen mesurait la réussite. Les enseignements de cette démarche sont d'une partpratiques avec des améliorations en termes de lisibilité des écrans, et d'autrepart méthodologiques quant à l'évolution des interfaces de recherche.

La prolifération des ressources électroniques n'a pas d'impact négatif sur la fréquentation physique des bibliothèques universitaires hexagonales. Elle pèse cependant lourdement sur les politiques documentaires de ces établissements.

De longues études à l'université Paris X-Nanterre m'ont permis d'arpenter depuis près de neuf ans les dédales des bibliothèques universitaires.

Les relations entre bibliothèques municipales et universitaires tiennent du caprice plus que de la raison, de l'occasionnel plus que du construit.

La place des étudiants dans la société française n'est plus la même depuis vingt ans. On comptait à la rentrée 2004 environ 2,3 millions d'inscrits dans les divers établissements d'enseignement supérieur contre à peu près 1,3 million en 1985.

"Où est la sagesse que nous avons perdue par le savoir ? Où est le savoir que nous avons perdu par l'information ?"